Diffusée sur Netflix en février, la série met en scène deux femmes dans un monde d’hommes : la Bourse du Koweït des années 1980. La presse arabe est très élogieuse à l’égard de cette première production koweïtienne du géant du streaming, qui a rencontré un succès international. C’est une histoire dans l’air du temps : celle de pionnières qui se battent pour se faire une place dans un monde d’hommes. The Exchange, première production koweïtienne, a fait l’objet d’un concert de louanges dans la presse arabe. Elle «propulse l’industrie koweïtienne des séries sur la scène internationale». Les six épisodes mettent en scène Munira (Mona Hussain) et sa cousine Farida (Rawan Mahdi), les deux premières femmes à avoir intégré la Bourse du Koweït à la fin des années 1980, en plein krach boursier et à la veille de la guerre du Golfe. Si les deux protagonistes sont des personnages fictifs, leur récit s’inspire de faits réels. Pour le Kuwait Times, cette fiction «aborde de nombreux sujets sensibles, notamment l’émancipation des femmes. The Exchange nous montre comment deux cousines ont su vaincre les normes sociales pour se faire une place dans l’univers des marchés financiers, à une époque où la société était encore très largement dominée par les hommes, beaucoup plus qu’aujourd’hui». En une semaine, The Exchange s’est hissé au top 10 de la plateforme dans de nombreux pays arabes mais aussi en France. Alors que «la barrière de la langue a longtemps constitué l’un des principaux obstacles du Koweït pour se faire une place sur la scène artistique internationale». The Exchange s’est hissé au top 10 de la plateforme dans de nombreux pays arabes mais aussi en France. Alors que «la barrière de la langue a longtemps constitué l’un des principaux obstacles du Koweït pour se faire une place sur la scène artistique internationale», selon le Kuwait Times, Jassem Al Nabhan, qui incarne le père de Farida, affirme que cette série a le potentiel de briser des barrières. Le journal koweïtien Al Rai rapporte que la série a beaucoup fait parler d’elle dans l’émirat, notamment grâce à sa profondeur et au fait qu’elle s’attaque à une histoire qui n’avait jamais été portée à l’écran. Enthousiasmée par les succès d’audience, Nadia Ahmad, créatrice du feuilleton, à affirme que «les deux héroïnes incarnent des femmes koweïtiennes qui ont défié le monde et intégré des lieux de travail réservés aux hommes à l’époque, et qu’elle n’aurait rien accompli sans le soutien d’hommes qui croient en la contribution des femmes à la prise de décision dans tous les domaines».