Le docteur Zouakou Djamel, président de l’Association des néphrologues libéraux algériens est décédé récemment des suites d’une brève maladie. Parti à l’âge de 70 ans, il exerçait à Blida à titre libéral. Ses confrères évoquent un homme «au grand cœur», «généreux» et «compétent dans son domaine».
Le défunt préparait d’arrache-pied les 4es journées scientifiques de l’association nationale des néphrologues dont il est désormais l’ex-président, prévues les 23, 24 et 25 juin 2022 à Alger.
Mais le destin a voulu qu’il quitte la vie sans y prendre part. Ses patients parlent d’un médecin compétent et humain qui est parti sur la pointe des pieds.
Rezki Elghers, médecin généraliste, se rappelle d’un ancien voisin à l’ex-route des Moulins, et surtout d’un homme qui s’est donné à fond dans son domaine, en présidant le Conseil médical à Blida avant de partir faire une spécialité en néphrologie en France, à Nantes plus précisément.
«Il est rentré en Algérie cela fait environ 7 ans et s’est établi en cabinet privé à Sidi Abdelkader. C’était un néphrologue compétent», reconnaît- il. Parallèlement, il était très actif dans le mouvement associatif scientifique. D’ailleurs, il était membre de plusieurs associations internationales de néphrologues et a fini par fonder l’Association des néphrologues libéraux algériens (ANLA ) dont il a été nommé président.
«C’était le bonhomme très gentil et serviable, il n’hésitait jamais à rendre service, à prendre en charge des malades démunis qu’on lui adressait.
Il faisait de son mieux pour promouvoir la spécialité de néphrologie dans notre pays, vu l’incidence du diabète et des maladies cardiovasculaires et leur répercussion sur les reins.
C’est vraiment une grande perte pour le corps médical...et pour la néphrologie qu’il défendait tant...», conclut le Dr Elghers.