La présidente de la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption, Salima Mesrati, a annoncé hier à Saïda le lancement du projet de création du Réseau algérien pour la transparence «NARACOM» avant la fin du premier semestre de l’année en cours. Dans son intervention lors d’une conférence régionale de sensibilisation avec les acteurs de la société civile pour la mise en place du Réseau algérien de la transparence «NARACOM», Mme Mesrati a indiqué que ce réseau interactif sera lancé avant la fin du premier semestre de l’année en cours «comme expérience pionnière unique en Algérie, d’une importance primordiale dans l’accompagnement du dispositif anticorruption». «Le rôle de ce réseau se limite à la sensibilisation, l’information, la formation et la diffusion d’une culture de rejet de la corruption en faisant connaître les problèmes et les crimes de corruption», a-t-elle indiqué, soulignant le rôle dévolu à la société civile en tant que «partenaire actif dans ce processus de prévention contre la corruption». Ce réseau interactif, a-t-elle affirmé, «est d’une grande fiabilité, car il constitue un front interne uni dans la lutte contre la corruption». La mise en place de ce réseau algérien pour la transparence intervient en application des dispositions de l’article 4, alinéa 05 de la loi n° 22-08 du 5 mai 2022, qui prévoit le développement d’un réseau interactif visant à impliquer la société civile et à fédérer et promouvoir ses activités dans le domaine de la transparence, de la prévention et de la lutte contre la corruption, a précisé Mme Mesrati. Le processus de prévention et de lutte contre la corruption, a-t-elle expliqué, est un «processus global qui nécessite des efforts concertés de tous, appelant toutes les franges de la société, y compris l’Institution de contrôle social, les acteurs de la société civile et les jeunes à «s’engager dans cet effort visant à éliminer toutes les sources de corruption». La Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption a enregistré, au cours de l’année écoulée, 466 plaintes concernant des affaires de corruption, dont 177 anonymes.