L’Office du Parc culturel de l’Atlas saharien a repris, dimanche, les missions de gestion du musée public d’archéologie Rouis El Djir de la commune de Sfisifa (Naâma), a-t-on appris auprès de la direction de la culture et des arts de la wilaya.
Cette opération, qui s’est déroulée au siège de ce musée en présence du président de l’Assemblée populaire communale (P/APC) de Sfisifa, Rebai Mohamed, du directeur de l’Office du Parc culturel de l’Atlas saharien, Kamel Settiti, dans le cadre des démarches du secteur de la culture et des arts pour la conservation des biens culturels et leur exploitation dans la promotion du tourisme culturel de la wilaya, a souligné le directeur de wilaya du secteur, Mohamed Guemoumia.
Le parc culturel de l’Atlas saharien s’occupe, en vertu de cette opération, de la protection, la valorisation et la préservation de différents objets importants, des trésors historiques et antiquités de ce musée à ciel ouvert dans la région, remontant dans la plupart à la préhistoire, a ajouté le même responsable. Selon le directeur du parc culturel de l’Atlas saharien, Kamel Settiti, cet important pas, qui intervient en exécution des recommandations de la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, lors de sa dernière visite d’inspection dans la wilaya de Naâma, permettra d’ouvrir cette structure, dans les brefs délais, aux visiteurs, dans le cadre de la diffusion de la culture muséale et son rôle à attirer les touristes et faire la promotion des trésors archéologiques de la région.
L’Office a concocté un programme pour l’exercice en cours, comportant des sorties d’exploration dans le cadre des missions d’inventaire archéologique et naturel portant sur plusieurs sites de la commune de Sfisifa et la zone sud de la wilaya, et ce, dans le cadre des efforts visant à valoriser et protéger ce legs culturel de l’Atlas saharien. Le musée Rouis El Djir contient des fossiles d’ossements d’animaux disparus d’espèces africaines, notamment la patte d’un dinosaure herbivore de type sauropode, ainsi que des restes de gisements minéraux, des poissons fossilisés, des pointes de flèches, d’anciens ustensiles sculptés et d’autres objets archéologiques, souligne-t-on.