«Il ne faut pas se fier aux sceptiques qui avancent des arguments comme quoi l’élection est gagnée d’avance», explique Mustapha Yahi, en préambule de son court discours tenu à la salle des sports Belarbi Abdallah de Tiaret hier.
Et d’ajouter qu’il faut «aller voter massivement le 7 septembre pour non seulement barrer la voie aux sceptiques mais aussi pour donner une assise solide au Président». Le SG du RND, dans une salle comble sous une ambiance colorée, n’a pas pu céder à l’usage pour rappeler l’histoire de la région, ses hommes et ses femmes, jusqu’à celle qui symbolise à ses yeux cette Algérie qui gagne, Imane Khelif.
Même si notre médaillée des JO de Paris 2024 n’était pas présente, son entraîneur, Chaaoua, un enfant du bled, était bien là au premier rang aux côtés du président du HCI, Ghlamallah Bouabdellah, par ailleurs un des fondateurs du RND, des cadres et élus d’autres formations politiques, notamment ceux du FLN, et même du directeur de campagne du candidat Tebboune à Tiaret, Mohamed Chadli. «Tebboune est un enfant du peuple que vous connaissez pour avoir été le wali de Tiaret durant les années 1980.»
Et d’enchaîner : «C’est un homme pragmatique qui œuvre inlassablement pour l’amélioration des conditions de vie des Algériens, en commençant par l’augmentation des salaires et surtout de par sa volonté de booster la donne économique, notamment agraire.» «Ce secteur a connu sous son premier mandat un bond qualitatif qui va crescendo pour faire du Sud algérien un nouvel eldorado», a-t-il précisé.
«Un secteur qui concerne au moins 12% de la population active», a-t-il renchéri, non sans égrener certaines de ses actions en faveur de la sécurité alimentaire et du bien-être social. Bien que subissant les contrecoups du dérèglement climatique, l’Algérie, assure-t-il, «est sur la bonne voie, d’autant que Tebboune s’est lancé dans d’ambitieux projets.
A commencer par l’alimentation en eau qui permettra à au moins 60% de la population d’être approvisionnée à partir de l’eau de mer dessalée». «Tiaret en connaît un bout sur ce problème, pour avoir vu la promptitude avec laquelle le Président a agi pour régler ce problème.»
Selon l’orateur, il existe dans l’agenda du Président une stratégie à l’horizon 2030 «et il est de notre devoir de lui renouveler notre confiance pour parachever ses objectifs». Parmi ceux-ci, une économie forte, la lutte implacable contre la corruption, l’équilibre régional, pour asseoir cette reconquête de la souveraineté à l’internationale.