Le Comité d'urgence de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) tiendra une réunion le 22 novembre pour déterminer si la résurgence de la variole du singe, ou Mpox, continue de représenter une urgence de santé publique de portée internationale (PHEIC).
Cette rencontre, la seconde de 2024, a pour objectif d'examiner les données épidémiologiques les plus récentes et de proposer, si nécessaire, des recommandations temporaires aux Etats membres pour renforcer leur réponse contre cette épidémie en progression.
Les discussions porteront en grande partie sur la situation en Afrique, où le virus connaît une recrudescence inquiétante. Lors de cette réunion, l'OMS analysera l'évolution de l’épidémie depuis la première réunion du Comité le 14 août dernier, en s’appuyant sur les efforts déployés par les pays affectés pour contenir la maladie. L'OMS passera en revue les efforts mondiaux de surveillance et de réponse, ainsi que les activités de soutien mises en place par les autorités locales et internationales.
Le dernier bilan disponible, établi le 3 novembre, fait état de 11 148 cas confirmés et 53 décès, soit un taux de létalité de 0,5%. La République démocratique du Congo (RDC) reste la plus touchée avec 8662 cas confirmés et 43 décès, suivie par le Burundi (1726 cas sans décès) et l’Ouganda (359 cas, avec un décès).
Les données récentes en provenance de la RDC laissent entrevoir une stabilisation potentielle des cas signalés, bien que l’OMS invite à la prudence dans cette interprétation, en raison des retards possibles dans la déclaration des cas et des ruptures récurrentes dans les stocks de tests de dépistage. Ces limitations dans les capacités de diagnostic entravent la confirmation de nouveaux cas et soulignent la nécessité d’une attention soutenue pour maîtriser l’épidémie.