La Sûreté de wilaya de Mostaganem a annoncé le démantèlement d’un réseau de passeurs spécialisés dans l’émigration clandestine, qui a conduit à l’arrestation de 10 individus, âgés de 17 à 41ans, originaires des wilayas de Mostaganem, Oran et de Relizane.
D’après un communiqué émanant de la sûreté de wilaya, ce réseau utilisait le réseau social «TikTok» pour recruter des candidats à l’émigration illégale. Grâce à une enquête minutieuse, les forces de l’ordre ont pu identifier les membres du groupe, dont le principal organisateur, et suivre leur activité illégale.
L’opération a également permis la saisie d’un bateau pneumatique équipé d’un moteur, utilisé pour les traversées maritimes clandestines. Les 10 suspects ont été présentés devant les autorités judiciaires compétentes pour répondre des charges liées à l’immigration illégale et à la traite des êtres humains.
Pour rappel, dans une opération menée par les forces de l’ordre, en octobre dernier, un autre réseau criminel de passeurs a été démantelé, mettant en lumière des pratiques d’escroquerie envers les migrants. Les policiers ont découvert que les membres de ce réseau exploitaient la vulnérabilité des personnes en quête d’un meilleur avenir.
Selon les enquêteurs, les passeurs promettaient des trajets sûrs et rapides vers des destinations en Europe, mais qui se révélaient être de pures arnaques. Beaucoup de migrants ont été contraints de payer des sommes exorbitantes pour des services souvent dangereux et inefficaces.
Les limiers de la police judiciaire ont révélé que les membres d’un réseau de passeurs avaient contacté des harraga via les réseaux sociaux, établissant un premier contact discret avant de les extorquer de 230 millions de centimes, en leur promettant une aide pour migrer illégalement depuis les plages de Mostaganem. Grâce à des investigations minutieuses, les forces de l’ordre ont réussi à identifier et arrêter deux principaux responsables ainsi que cinq complices.
Lors de cette opération, 85 millions de centimes ont été récupérés, ainsi qu’une quantité de comprimés de stupéfiants chez l’un des suspects, mettant en lumière les liens préoccupants entre le trafic de migrants et celui de drogues. Les mis en cause ont été présentés devant le procureur de la République du tribunal de Mostaganem, qui a décidé d’engager des poursuites judiciaires contre eux pour les faits qui leur sont imputés.