Les dernières décisions prises par le chef de l'exécutif, en concertation avec sa tutelle, de se «débarrasser» de certains responsables, à l’instar du directeur des transports ou de l’agence foncière de la wilaya, donnent a posteriori raison à ceux qui critiquaient la gestion de certaines administrations.
L’agence foncière qui, dans un passé récent, avait été éclaboussée par un nombre important d’affaires douteuses, ne cesse de faire parler d’elle. Mis en garde plusieurs fois par le wali quant aux retards enregistrés dans la réalisation des projets de plusieurs types de logements, de la gestion du foncier urbain mais aussi la manière avec laquelle sont prises en charge les doléances des souscripteurs, le directeur de l’agence vient d'être «éjecté» de son poste. Son successeur a été installé hier à la tête de cette direction.
La gestion des affaires des collectivités locales pose aussi problème. Minée par des luttes intestines opposant nombre d'élus, l’APC de Bouira a enfin pu se défaire de l'emprise des intérêts occultes. Un arrêté mettant fin à la situation de blocage, qui a duré plusieurs mois, a été signé lundi par le wali, déléguant ainsi ses pouvoirs au secrétaire général de la commune.
Ce dernier, faut-il le préciser, avait été écarté de son poste par l’ancien wali de Bouira, avant qu’il ne soit réhabilité, quelques mois plus tard. La crise de gestion des administrations locales continue de défrayer la chronique locale. Un autre directeur a été installé, hier, à la tête de l’hôpital de Bouira qui avait fait les Unes de la presse nationale, après le décès d’une patiente. Deux fonctionnaires avaient été, pour rappel, poursuivis en justice.