La candidate de 52 ans a recueilli 54,9% des voix, contre 45% pour Alexandr Stoianoglo, ex-procureur de 57 ans soutenu par les socialistes prorusses, selon les résultats quasi-définitifs publiés par la Commission électorale.
La Moldavie a confirmé son orientation européenne en réélisant Maia Sandu, avec 54,9 % des voix face à Alexandr Stoianoglo, candidat soutenu par les socialistes prorusses. Cette élection, marquée par des tensions et des allégations d'ingérences russes, renforce la position pro-européenne de la Moldavie, qui a récemment voté en faveur de l’intégration à l’Union européenne lors d’un référendum serré. Sandu, première femme présidente de ce pays depuis 2020, a mis en garde contre des tentatives d'influences étrangères, signalant des cas d’achats massifs de votes et des cyberattaques, incidents également dénoncés par Bruxelles et Washington.
En dépit des accusations, Moscou a rejeté toute implication dans ces opérations, tandis que Stoianoglo, adversaire de Sandu et ex-procureur général, a prôné une approche équilibrée entre l'Occident et la Russie, niant tout lien avec le Kremlin. Les autorités moldaves ont également rapporté des provocations et de possibles tentatives de déstabilisation, impliquant des transports présumés de ressortissants moldaves depuis la Russie vers des consulats de pays voisins pour influencer le vote.
Cette élection vient consolider la trajectoire européenne de la Moldavie, malgré les défis internes et externes, dans un contexte régional tendu entre les sphères d’influence de l’OTAN et de la Russie.