Notre Ami et confrère Mohamed Merzougui s’est éteint à l’âge de 75 ans, hier à Oran. Il était l’un des doyens de la presse sportive nationale qu’il a rejointe il y a plus de 50 ans. A l’origine, Mohamed avait choisi une carrière dans l’administration.
Il est issu de l’Ecole nationale d’administration. Il était chef de daïra à Mostaganem lorsque le virus du journalisme l’a détourné de sa première vocation.
Ainsi, il a rejoint la Télévision nationale au niveau de la station régionale d’Oran où il a étalé toute l’étendue de sa profonde compétence. Sa facilité dans l’élocution, en langue nationale, l’a propulsé au hit-parade des journalistes de la télévision. Sa culture générale, sans limite, lui a permis de s’affirmer comme the Best. Il a couvert tous les événements sportifs nationaux, continentaux et internationaux auxquels ont pris part des sportifs algériens. Il était présent à la Coupe du monde 1970 au Mexique.
Ses commentaires enflammés sur le Brésil de Pelé qui a brillament remporté le Mondial 1970. Homme de grande culture, avenant, courtois, jamais à court d’une anecdote, il était aimé de tous. Lorsque l’heure de la retraite a sonné il s’est retourné sous sa tente. Une chaîne satellitaire du Golfe lui a fait appel. Il est allé la rejoindre au grand bonheur de ses téléspectateurs qui appréciaient ses analyses et commentaires.
Il y a quelques années, il a mis définitivement fin à son parcours de journaliste et il est revenu s’installer à Oran, sa ville, sa vie. Depuis hier il repose au cimetière de Ain Beida (Oran) où une foule nombreuse d’amis et d’anonymes l’a accompagné à sa dernière demeure.
En cette pénible et douloureuse circonstance, la rédaction sportive d’El Watan présente ses condoléances à la famille du défunt et prie Dieu Le Tout-Puissant et Miséricordieux de l’accueillir en Son Vaste Paradis.
A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.