Ministère de l’industrie : Obligation de résultats pour les organismes sous tutelle

29/07/2023 mis à jour: 00:18
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Le ministre de l’Industrie a présidé, mercredi, une rencontre regroupant des représentants de neuf organismes

Les contrats de performance sont en voie d’être généralisés dans le secteur de l’industrie. Adoptés dans les entreprises conformément aux orientations du gouvernement, ces contrats seront désormais en vigueur dans les institutions et les organismes sous tutelle du ministère de l’Industrie. 

Ainsi, après les instructions adressées en avril dernier aux responsables des groupes industriels publics d’exploiter de manière optimale l’ensemble de l’outil industriel et de s’appuyer sur les contrats de performance, dès la prochaine rentrée sociale, il sera question d’adopter une feuille de route pour chacun des établissements sous tutelle, basée sur «des indicateurs et des objectifs chiffrés, faisant l’objet d’un suivi et d’une évaluation mensuelle par les services du ministère pour leur permettre de pleinement accompagner les PME dans leurs efforts de développement et leurs contributions à l’essor économique et industriel du pays». 

Il s’agit à travers cette démarche de mieux répondre aux attentes du marché et du secteur industriel et économique en misant sur l’efficacité et l’efficience des actions menées. 

«Ces contrats de performance visent globalement à améliorer la nature et la qualité des prestations proposées pour mieux répondre aux attentes du marché et du secteur industriel et économique», a indiqué un communiqué du ministère rendu public à l’issue d’une réunion présidée par le premier responsable du secteur, Ali Aoun. Une réunion durant laquelle le ministre a mis l’accent sur la nécessité «d’une meilleure coordination» afin, est-il expliqué, «d’exploiter toutes les possibilités de coopération entre les différents organismes et institutions pour valoriser et optimiser les prestations qu’ils proposent». 

Cette rencontre a regroupé le ministre avec les directeurs généraux de neuf organismes. Il s’agit de l’Institut algérien de normalisation (IANOR), l’Institut national algérien de propriété industrielle (INAPI), le Fonds de garantie des crédits aux PME (FGAR), l’Organisme algérien d’accréditation (Algerac), l’Agence de développement de la PME et de la promotion de l’innovation (Adpmepi), l’Agence nationale d’intermédiation et de régulation foncière (Aniref), l’Institut national de la productivité et du développement (INPED), l’Office national de métrologie légale (ONML), et le Centre technique des Industries mécaniques et transformatrices des métaux (CTIME), précise la même source. 

Lors de cette réunion dédiée à l’évaluation de la situation et à la contribution de chaque institut et organisme dans le développement du secteur industriel, le ministre a exhorté les premiers responsables de ces structures «à adhérer à la nouvelle stratégie prônée par le ministère». Une stratégie qui passe par un nouveau mode de gouvernance et de gestion, notamment par le recours à des contrats de performance, selon ledit communiqué. 


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