La vague d'attaques contre des candidats à des fonctions locales au Mexique est extrêmement préoccupante et reflète les défis persistants auxquels le pays est confronté en matière de sécurité et de lutte contre le crime organisé.
L'assassinat du maire Humberto Amezcua, qui cherchait sa réélection à la tête de la municipalité de Pihuamo, dans l'État de Jalisco, est un événement tragique qui souligne les risques encourus par les candidats politiques, en particulier dans les régions où le crime organisé exerce une influence significative.
Les meurtres de candidats politiques, comme ceux de Jaime Vera Alaniz et Tomás Morales Patrón, mettent en lumière la vulnérabilité des acteurs politiques locaux face à la violence et à l'intimidation, et soulignent la nécessité de renforcer les mesures de sécurité pour protéger les processus électoraux et la participation démocratique.
Le président mexicain Andrés Manuel López Obrador et les autorités nationales et locales doivent intensifier leurs efforts pour garantir la sécurité des candidats et des électeurs, ainsi que pour lutter contre l'impunité et l'influence du crime organisé sur la vie politique du pays.
Les chiffres alarmants de violences électorales, avec 43 morts depuis juin dernier et 21 candidats parmi eux, soulignent l'urgence d'agir pour préserver l'intégrité des élections et protéger la vie de ceux qui participent au processus démocratique. La violence politique ne devrait jamais être tolérée dans une société démocratique, et il est impératif que les autorités prennent des mesures efficaces pour mettre fin à ces attaques et poursuivre les responsables devant la justice.