Le port du masque ne semble plus exigé dans la quasi-totalité des espaces publics et autres établissements financiers et commerciaux de la capitale.
Dans le métro, où l’accès n’était permis qu’avec une bavette, les milliers d’usagers qui le fréquentaient ne sont, désormais, plus obligés de s’astreindre à cette obligation. Pourtant, les agents et les employés de cette entreprise, eux, sont pratiquement tout le temps avec le masque. Sur les lignes du train, l’on continue certes à appeler les usagers au respect des règles d’hygiène et de distanciation sociale, à travers les haut-parleurs des rames, mais sans que l’on exige des clients d’être munis de masque ou de ne pas s’asseoir sur certains sièges marqués «interdit» afin d’éviter un éventuel risque de propagation du virus. Dans les banques, à la poste, centres commerciaux, et administrations publiques, le constat est le même.
Certes, la situation épidémiologique s’est nettement améliorée ces dernières semaines à Alger et dans toutes les wilayas du pays, mais le ministère de la Santé ne cesse, à travers ses bilans quotidiens, d’appeler «à maintenir la vigilance, en respectant les règles d’hygiène, la distanciation physique et le port du masque».