Le Mercato d’hiver, ou seconde période d’enregistrement de la saison, a fermé ses portes lundi 5 février à minuit.
Les clubs ayant fait leur marché, des joueurs ont été transférés et des agents de joueurs agréés ont fait leurs emplettes sans oublier les intermédiaires qui ont récupéré une part du gâteau. Lorsqu’il s’agit de parties appelées à négocier des contrats, il n’y a rien à dire.
Cela commence à se corser lorsque des individus sans statut participent et activement au processus des transferts et touchent leur quote-part du transfert. A partir de là, on sort du football et on rentre de plain-pied dans un système mafieux.
Des dirigeants structurés au sein des clubs se retrouvent, volontairement, dans la combine et s’en donnent à cœur joie dans la concrétisation de transferts ... sans être inquiétés. Ils utilisent des moyens condamnables pour «obliger» des présidents, entraîneurs et joueurs à céder à la pression et au chantage qu’ils exercent sur eux.
Il y a une catégorie d’individus qui pataugent dans le circuit du football à la faveur d’une proximité de plus en plus encombrante avec les «décideurs» au sein des clubs pour agir sur les transferts et toucher une partie de l’argent des transferts.
Les intéressés se reconnaîtront d’eux-mêmes. Leur mission n’est pas terminée. Elle va se prolonger jusqu’au 10 février date de clôture de la seconde période des transferts dans le monde du football amateur. Ils grattent partout.