L’ancien journaliste Mouloud Abadou est décédé, hier, des suites d’une longue maladie. Il s’est éteint à l’âge de 64 ans, laissant derrière lui une veuve et des enfants très affligés par cette disparition.
«C’est avec une immense tristesse que nous vous faisons part du décès de mon père après un long combat contre une maladie grave. Il est parti laissant dans le deuil sa famille, ses proches et ses amis. Son départ laisse aussi un grand vide dans nos cœurs mais, son souvenir restera à jamais gravé dans nos mémoires», annonce son fils Adam. Le défunt sera inhumé aujourd’hui dans son village natal, Azouza, dans la commune de Labaâ Nath Irathen, wilaya de Tizi Ouzou. Mouloud était parmi l’équipe des correspondants locaux engagés par le journal Le Matin au lancement de son supplément régional «Jour de Kabylie», à la fin des années 1990. Il était chargé de couvrir, notamment, la daïra de Labaâ Nath Irathen et ses environs en rendant compte des événements se produisant dans ces localités, tout en restant à l'affût de l’information de proximité.
Il a travaillé avec, entre autres, Makhlouf Faked, Kader Smail, Moussa Ahmed, Brahim Boubchir, Mohamed Kebci, Hassane Slimani, Mehdi Hadouche, Amar Mesbah, Rabah Mokhtari, Abdeslam Chaballah, Farid Ladrem, Djaffar Chilab et Salem Klari (décédé en 2023), sous la coupe de Idir Benyounès, chef de bureau du Matin à Tizi Ouzou, avant qu’il ne soit remplacé par Yahia Arkat.
«Correspondant de presse dévoué et passionné, laissant derrière lui un vide immense dans le monde de l'information locale et dans le cœur de ceux qui ont eu la chance de le con-naître. Il était les yeux et les oreilles de nombreux lecteurs de la région de Fort National. Avec une curiosité insatiable et un engagement sans faille, il a couvert les événements, les enjeux et les histoires qui ont façonné le quotidien des habitants de Larbaâ Nath Irathen. Mouloud était toujours là, son bloc-notes à la main, son regard attentif et son stylo prêt à raconter. J’adresse mes plus sincères condoléances à sa famille, à ses proches et à tous ceux qui ont eu la chance de croiser son chemin.
Aujourd'hui, nous perdons un passionné de l'information locale», témoigne, avec beaucoup d’émotions, Merzouk Hassani, natif de la même région du regretté qu’il a côtoyé, notamment à la fin des années 1990, période durant laquelle il collaborait, lui aussi, dans la presse avec le quotidien le Soir d’Algérie. Notons qu’après la fermeture du Matin, en 2004, Mouloud Abadou a essayé de reprendre dans la presse avec des collaborations, notamment dans des journaux sportifs. Hafid Azzouzi