Dans le match opposant le MC Oran au CS Constantine, tout s’est joué dans les premières dizaines de minutes de jeu, au bout desquels Zoubir Motrani, finalisant une très belle action entre Abdelkrim Chaouch et Yacine Aliane, a réussi, avec la manière, à tromper le gardien constantinois Zakaria Bouhalfaya pourtant habituellement extrêmement vigilant.
L’équipe oranaise voulait à tout prix les trois points de la rencontre, et les tentatives de marquer n’ont pas manqué durant le reste de la première mi-temps avec, parfois, des actions aussi dangereuses les unes que les autres, pour ne citer que le tir bien cadré du même Aliane à la 20e minute, mais intercepté miraculeusement par Bouhalfaya. Justement, c’est sans doute parce que les coéquipiers de Merouan Dahar n’ont pas réussi à retourner aux vestiaires avec un score confortable qu’on a assisté, à leur retour, à un relatif repli, privilégiant les contres et les balles longues.
Il faut dire aussi que les camarades de Brahim Dib n’ont pas eu d’autre choix que de réagir, ce qui leur a valu quelques actions intéressantes même si c’était sans grand danger sur le gardien des Hamraoua, Chamseddine Rahmani, qui, pour le moins qu’on puisse dire, n’a pas eu l’occasion, ce soir-là, de montrer ses compétences.
Avec cette victoire, l’entraîneur Eric Chelle confirme ses idées, et le style de jeu qu’il a préconisé à son arrivée commence à se mettre en place. Tout en restant modeste, il a quand même déclaré qu’il était «fier de la prestation» de ses joueurs même si, reconnaît-il, «l’équipe adverse leur a causé de sérieux problèmes dans la deuxième mi-temps». Intervenant dans le même contexte d’après-match, le coach du CSC, Kheireddine Madoui, a laissé entendre qu’il n’a pas reconnu certains de ses joueurs durant cette rencontre, notamment des attaquants et que, malgré tout, «les tentatives ayant suivi les occasions qui se sont présentées en dehors des phases de pressing de l’adversaire n’ont pas été efficaces au point d’espérer marquer des buts».
Pour ce dernier, la défaite est d’autant plus amère que c’est la première de la saison.