Le MC Oran a dû aller jusqu’au bout de ses capacités pour assurer un maintien. En effet, El Hamri a dû attendre la mise à jour de son match face à la JS Saoura pour composter le ticket donnant droit au maintien, suite à sa victoire sur le score de 2 buts à 1.
En somme, le MCO a complètement raté une saison, chamboulé par un mauvais recrutement de joueurs, aidé en cela par des changements intempestifs d’entraîneurs, à l’instar d’Aït Djoudi, du pompier Kinane, Madoui, puis Amrani. Ajoutons à cela les dissensions entre les actionnaires majoritaires que sont Belhadj, Djebbari et Mehiaoui, qui se sont «entre-déchirés», laissant pantoise une smala hamraouie, qui elle aussi est responsable de cet état de fait.
Le problème des finances a failli faire voler en éclats le club via des dettes astronomiques. Sur le plan technique de l’équipe, ce n’était guère mieux : l’attaque était aux abonnés absents avec seulement 27 buts inscrits, se situant à la 16e place, laissant seuls le NCM et le WAT en dernière position.
Les 22 points perdus au stade Ahmed Zabana furent l’autre aberration de plus qui pouvait, à l’inverse, voir le MCO terminer le championnat sur le podium et grappiller une place donnant droit aux compétions africaines. La seule satisfaction reste le come-back de Amrani, qui a su donner le coup salvateur pour remettre sur rails une équipe qui prenait le chemin menant aux abysses.
Avec 12 matchs d’affilée sans connaître la moindre défaite, Amrani a su éviter toutes les embûches dressées sur le chemin du Mouloudia. Maintenant, une autre problématique risque de faire tache noire durant l’inter saison, Djebbari, l’actuel président du club, risque de se voir éjecté par son autre vis-à-vis, à savoir Belhadj, qui n’a pas encore digéré l’affront d’être «mis en sourdine» par Djebbari durant l’actuelle saison.
En effet, Baba semble décidé à reprendre son leadership pour le prochain exercice et décidé à «en découdre» avec Djebarri, surtout que Mehiaoui a décidé de ne plus revenir au club pour des raisons de santé. Le duo risque encore une fois de diviser les fans du club, qui eux semblent dépités par ces bisbilles qui sont devenues le label d’un club qui ne vit maintenant que par nostalgie et une grandeur perdue à jamais.