Coup de théâtre et confusion totale chez les Hamraoua. En effet, au moment où le Tunisien Jaïdi allait endosser la tunique Rouge et Blanc de coach, Djebbari, sans doute cédant à la pression, préféra mettre fin aux négociation avec l’ex-joueur des Aigles de Carthage et misera sur le come-back de Amrani qui, d’après les rumeurs, a eu l’onction des autorités locales (dixit Bensenouci qui n’est autre que le président du CSA/MCO).
Un imbroglio qui risque d’envenimer les choses, surtout pour le staff intérimaire auréolé du pompier Kinane et ses adjoints Bekadja et Saoula à pied d’œuvre depuis le début de la préparation du club pour la nouvelle saison. Après avoir réussi un sans-faute lors de la préparation face respectivement face au SC Mecheria (1 à 0), à l’IRB Maghnia (5 à 0) et au CRT (2 à 1), Kinane se trouve actuellement à la croisée des chemins. Se voyant déjà adjoint de Jaidi, le retour de Amrani qui pourtant a promis qu’il ne reviendra pas suite au non-encaissement de ses émoluments ainsi que ses adjoints semble faire des vagues, surtout du côté des actuels adjoints de Kinane que sont Bekadja et Saoula qui eux ont décidé de se révolter et ne veulent plus rejoindre la réserve, suite au retour de Amrani.
Ce dernier a ramené avec lui ses adjoints que sont Amrouche et Benhaha. Un vrai casse-tête pour le club qui se voit propulser un nouveau trio à cinq jours du début du championnat, laissant baba les puristes du club qui se demandent qui fait quoi au MCO. Et pour couronner cette ineptie, les nouveaux joueurs recrutés ont tous été sous la baguette de… Djebbari avec une préparation sous la conduite de Kinane et avec ce retournement de situation des plus loufoques, revoilà le retour sur scène de Belhadj. L’autre actionnaire majoritaire du club qui pointe de l’index Djebbari et le fustige en déclarant : «Il n’est point le vrai actionnaire majoritaire du club et tous les documents prouvant ma bonne foi sont là.» Belhadj a également lancé un appel au wali afin de réunir tous les actionnaires pour en finir une fois pour toutes avec le leadership des membres actionnaires.
Pour le moment, le MCO se trouve otage de certaines parties qui ne veulent plus lâcher le morceau, surtout que la présentation des fameux bilans est devenue chimériques et que la venue d’une société nationale n’est pas pour demain avec un club qui pour le moment est scotché avec une dette de plus de 30 milliards de centimes.