Après avoir terminé la phase aller sur les genoux, tout en étant menacé par la relégation, le MC Oran n’arrive toujours pas à retrouver sa voie du salut, malgré l’apport de son ancien driver Abdelkader Amrani.
Ce dernier, qui a commencé à coacher l’équipe, veut que le club retrouve d’abord sa sérénité et surtout «mettre à niveau» la situation financière des joueurs. Rappelons que le MCO se trouve actuellement à Mostaganem pour un stage d’une semaine. Durant cette période, El Hamri a déjà disputé un match de préparation face à la JS Sig (Interrégions Ouest), et ce, à Zabana même.
Ce match d’application, élaboré sous la houlette de Amrani, a vu la victoire du Mouloudia sur son hôte du jour par 4 buts à 1. Entre-temps, le désormais ancien coach de l’équipe, le Tunisien Moaz Bouakez, refuse tout bonnement de résilier son contrat et semble décidé à percevoir l’intégralité de son dû, à savoir six mois de salaire. A contrario de la direction hamraouie qui ne veut lui verser que 3 mois.
Cette situation risque de bloquer Amrani, qui ne pourrait donc ne pas prendre de manière officiellement les rênes du club. Un vrai casse-tête pour l’entourage hamraoui qui vient aussi d’être secoué par la menace de Belhadj de vouloir jeter l’éponge après l’annonce de soit-disant négociations entamées par Djebbari (en solo) avec les ex-internationaux Guedioura et Taïder.
C’est la «goutte qui a fait déborder du vase» pour Belhadj, qui s’est dit humilié par cette sortie intempestive de Djebbari, et ce, sans l’avoir associéaux négociations qui d’après Baba ne devaient point avoir lieu, sachant que le club se débat dans une grave crise financière. En plus des joueurs qui n’ont pas encore reçu leur dû, les dettes du club se chiffrent à 21 milliards de centimes.
Ce qui a aussi bloqué la signature de nouveaux joueurs. Belhadj risque ainsi de partir avant même le match contre le CSC qui aura lieu le 22 février courant. Les fans du club tentent de faire entendre leur voix en se prononçant contre l’arrivée de Guedioura. Une motion a aussi été lancée contre l’actuelle direction du club tout en interpellant les autorités locales.
Les supporters demandent même l’intervention du président de la République afin de mettre fin aux actuels décideurs du club tout en octroyant une société nationale au club, seule solution pour sauver le MCO.