Par la faute de dirigeants inconscients et de mauvaise foi, la sale besogne de précipiter la chute de cet empire sportif appelé Babia est désormais accomplie.
Le constat d’une relégation consommée est finalement établi. Même ayant démissionné après avoir anéanti le Mouloudia d’El Eulma, ces dirigeants, n’ayant pas le profil, ni le standing, ni encore moins la capacité de pouvoir diriger un aussi historique et non moins prestigieux club, le Mouloudia d’El Eulma a compromis toutes ses chances de maintien en division Amateur groupe Centre-Est.
La dernière défaite subie à domicile face à la JS Bordj Menaïel (0-2), pour le compte de la 25e journée, a mis à nu le degré de décadence, de déliquescence et surtout entériné la rétrogradation de Babia en Inter-régions. C’est le constat amer et douloureux que ressent tout fidèle supporter d’El Eulma.
Pour les initiés et autres connaisseurs, la situation du club ayant enfanté plusieurs grands joueurs toutes générations confondues ainsi qu’une pépinière de jeunes talents prometteurs était compromise dès l’instant où les véritables responsables de cette situation chaotique sont identifiés du grand public sportif eulmi.
Même de loin, ils voulaient que Babia rétrograde encore une fois pour effacer ou du moins faire oublier la rétrogradation d’il y a quelques saisons. Même ceux ayant postulé à la présidence du MCEE au tout début de la présente saison n’avaient pas l’étoffe des véritables dirigeants d’antan qui mettaient la main à la poche.
C’est ce qui explique pour ces mêmes supporters les véritables causes que les portes des hauts responsables sollicitées soient restées continuellement et éternellement closes.
La lourde dette antérieure cumulée laissée par les anciens dirigeants a découragé tout prétendant et même la haute autorité de la wilaya de tenter de secourir Babia. Même la problématique du compte du club bloqué n’a pu être réglée.
Laquelle situation fut également aggravée par cette décision irréfléchie de changer la domiciliation de MCEE initialement décidée au 8 Mai 1945 de Sétif en présence du public, pour faire revenir le club au stade d’El Eulma Harèche, sans le soutien de ses fidèles supporters. La démarche avait quelque chose de diabolique. Voilà le constat qualifié de désastreux.
Salim Oussaci