Quelque 1,8 million d’électeurs étaient attendus hier aux urnes pour renouveler leurs Assemblée nationale, conseils régionaux et conseils municipaux dans un triple scrutin test pour le président Mohamed Ould Cheikh Al Ghazouani, à un an de la présidentielle, rapporte l’AFP. .
Il s’agit des premières élections depuis que le président Al Ghazouani a pris, en 2019, la tête de ce vaste pays d’Afrique, reconnu comme l’un des rares pôles de stabilité au Sahel, région troublée par les attaques djihadistes. Vingt-cinq formations se disputent les élections législatives.
Le parti de la majorité présidentielle, Al Insaf, part largement favori puisqu’il est le seul à présenter des candidats dans toutes les circonscriptions. Les présidents mauritaniens ont toujours compté sur une forte majorité à l’Assemblée depuis l’instauration du multipartisme en 1991.
Face au camp présidentiel, le parti islamiste Tawassoul va chercher à conforter sa place de premier parti de l’opposition à l’Assemblée nationale, une place que lui convoite le parti Sawab, d’obédience nationaliste arabe, qui profite d’une alliance avec le militant Biram Dah Abeid, deuxième de la dernière présidentielle et à la tête d’une ONG dénonçant la poursuite de l’esclavagisme en Mauritanie.