Les agriculteurs de la wilaya de Mascara scrutent avec espoir les évolutions météorologiques tout au long de ce mois de février, aspirant à ce que les pluies attendues deviennent le facteur déterminant pour préserver leurs cultures de la menace de sécheresse.
D’après les témoignages de nombreux agriculteurs de la région, les précipitations du mois de janvier dernier se sont avérées insuffisantes pour répondre aux besoins essentiels de leurs exploitations agricoles, notamment celles dédiées à la culture céréalière.
Face à une telle situation, nombre d’entre eux optent toujours pour le pompage d’eau des puits afin d’irriguer leurs cultures. Bien que cette solution se révèle nécessaire, elle engendre des coûts qualifiés d’élevés, liés à la consommation d’électricité et de carburant, accentuant ainsi davantage les défis financiers qui pèsent déjà sur leur quotidien.
Dans ce contexte, Youssef, un agriculteur de la localité de Zelmata (40 km de Mascara), exprime avec émotion l’espoir partagé par l’ensemble des intervenants de l’agriculture, parmi lesquels les agriculteurs, apiculteurs, éleveurs de bovins et ovins, et d’autres encore.
«Nos espoirs dépendent désormais de la miséricorde de Dieu. Nous espérons vivement que le mois de février nous gratifie de pluies abondantes pour sauver notre saison agricole», dira-t-il, tout en tenant un seau de carburant destiné à alimenter le générateur électrique essentiel à l’irrigation de ses cultures. Les prévisions météorologiques offrent un certain soulagement, avec la possibilité de précipitations dans la région variant entre 3,4 et 0,3 mm prévues pour les 9, 10 et 11 février.
Les perspectives d’autres épisodes pluvieux au milieu du mois suscitent un espoir renouvelé parmi les agriculteurs. Ces prévisions sont considérées comme une lueur d’espoir par M. Youcef et de nombreux autres agriculteurs, qui nourrissent l’aspiration que ces pluies salvatrices, tant attendues, seront suffisantes pour une saison agricole prometteuse.