Le wali de Mascara, Farid Mohammedi, a ordonné aux maires, lors d’une réunion du conseil exécutif de la wilaya tenue le 26 septembre, d’installer des ralentisseurs devant les établissements scolaires afin d’assurer la sécurité des élèves durant les heures d’entrée et de sortie.
Cette décision est considérée comme une mesure préventive visant à réduire la vitesse des voitures et des motos, garantissant ainsi un déplacement sûr des élèves.
Le premier responsable de la wilaya a également appelé les maires à collaborer avec les autorités compétentes, telles que les représentants de la sécurité routière et les services techniques, pour identifier les emplacements les plus appropriés pour l’installation de ces ralentisseurs, tout en respectant les normes techniques afin d’assurer leur efficacité. Cependant, au-delà de cette mesure préventive destinée à protéger les élèves, se pose le problème de l’occupation illégale des trottoirs par les commerçants dans la plupart des communes de la wilaya, ce qui représente un risque pour la sécurité des étudiants lors de leurs déplacements quotidiens vers leurs établissements.
En effet, de nombreux commerçants dans les différentes communes s’approprient, au su et au vu de tout le monde, les trottoirs pour exposer leurs marchandises, contraignant ainsi les élèves à marcher sur les voies réservées aux véhicules, ce qui les expose à des accidents, notamment aux heures de pointe. L’absence d’espaces sécurisés pour les piétons augmente les risques d’accidents de la circulation, rendant nécessaire l’intervention des autorités locales pour faire respecter les lois concernant l’utilisation des trottoirs et garantir des passages sécurisés pour les élèves en particulier et pour les citoyens en général. De plus, une autre problématique se pose dans les villes de Mascara : le non-respect par certains conducteurs des panneaux de signalisation, en particulier en ce qui concerne le stationnement.
Certains automobilistes garent leurs véhicules où bon leur semble, parfois sur les trottoirs, tandis que d’autres préfèrent se garer en deuxième position, dans les ronds-points, voire devant des feux de signalisation proches des magasins, affichant ainsi un mépris total pour les règles de circulation.
Face à ces comportements routiers inappropriés et à l’exploitation illégale des espaces publics, y compris des trottoirs et des routes, les piétons, en particulier les enfants, les personnes handicapées et les personnes âgées, sont contraints d’utiliser les routes comme alternative aux trottoirs, ce qui les expose à des dangers quotidiens liés à la circulation.