Jamais les plages de Marsat Ben M’hidi n’ont autant accueilli les estivants comme en cette période aoûtienne. Des vacanciers des quatre parties du pays ont jeté leur dévolu sur les trois principales plages de la localité dont les plus prisées Moscarda 1 et Moscarda 2, en plus de Bider, appréciée par les familles.
Cependant, comme tous les ans, l’ancienne Port Porsay, malgré ses atouts (montagne, forêt, sable fin) demeure une station balnéaire qui manque beaucoup de commodités. L’eau potable n’est pas toujours disponible, les services communaux ne sont pas à cheval sur la propreté et les locations des appartements ou des maisons ne répondent à aucune loi commerciale.
«On ne comprend pas, tout est très cher ici, or hormis les dons de la nature, on n’a pas l’impression que l’homme d’ici a mis la main à la pâte pour donner une bonne image de cette région», témoigne Abdallah, père de famille de Sidi bel Abbès. Une des explications qui incite les touristes à choisir Marsat Ben M’hidi, c’est sa situation géographique et sa proximité avec le pays voisin.
«On se baigne sur la même plage, on les voit vaquer à leurs occupations d’ici et c’est pareil pour eux. Ce décor aiguise l’envie et la curiosité des touristes qui choisissent Port Say, qui n’est pas loin de Maghnia, ville des épices etc.», tente d’expliquer Mme Nouria d’El Aricha, au sud de Tlemcen. Les soirées sont ponctuées de musique et de spectacles en tout genre, ce qui fait le bonheur des familles, mais un peu plus de civisme serait la cerise sur le gâteau.
«Depuis l’ouverture de la saison estivale, nous avons accueilli plus de 500 000 visiteurs» affirme un élu. Marsat Ben M’hidi peut rivaliser avec les meilleures stations de l’Algérie pour peu que la gestion en cette période se fasse avec plus de professionnalisme et plus de contrôle des différents services (hygiène, fraude…)