Pour Brahim Ouchen, wali de Blida, l’eau potable existe suffisamment pour satisfaire la demande des citoyens de la wilaya. «Les différents projets liés au secteur de l’hydraulique, lancés ces dernières années, dans la wilaya de Blida, font que l’eau potable est disponible et qu’il n’y a pas lieu d’opérer à des coupures», a-t-il déclaré récemment lors dune visite de travail et d’inspection.
Entrant une crise de colère suite aux nombreuses doléances de citoyens quant aux perturbations concernant l’alimentation en eau potable, il avait carrément fustigé les gestionnaires, soit l’Algérienne des eaux, l’accusant d’être la source du problème. «S’il y a problème, ce n’est pas parce qu’on n’a pas d’eau, mais c’est parce qu’il y a une mauvaise gestion de l’eau», a-t-il insisté, allant jusqu’à menacer de sanction ceux qui sont derrière le phénomène des «robinets secs».
Mais sur le terrain, l’eau ne coule pas souvent dans les robinets. A Blida ville, certains quartiers sont sans eau depuis une semaine, poussant ainsi plusieurs familles à avoir recours régulièrement aux colporteurs d’eau, et ce, au détriment de leur maigre salaire/ pension. Mais l’ADE n’a même pas daigné aviser les habitants de la ville des Roses quant aux coupures et perturbations relatives à l’alimentation en eau potable.
Aucune explication et aucune excuse sur sa page officielle, juste quelques rares communiqués se rapportant à des coupures de courant à Bouinan et Mouzaia et leurs retombées sur l’alimentation des clients de l’ADE en eau...
Hier, vendredi, il faisait encore une fois chaud et humide à Blida... mais aucune goutte dans les robinets pour se rafraîchir. Ceux possédant des citernes ont tout consommé... Jusqu’à quand ces scénarios estivaux qui reviennent chaque été et dont la première victime est le simple citoyen !