Que se passe-t-il au Mouloudia ? C’est la question que se posent nombre de supporters du club. Les informations qui circulent autour du club et qui évoquent une tentative de déstabilisation rampante de l’équipe dirigeante en place ou, du moins, son premier responsable, à savoir Amar Brahmia, enflent de jour en jour.
Il semble que l’opération soit bel et bien déclenchée comme le confirment plusieurs pistes. Ce qui est incroyable c’est que cela se produit au moment ou l’équipe, sous la direction de Khaled Benyahia, réalise un parcours plus qu’honnête comme l’atteste le classement du MCA (2e), chose qui n’est pas arrivée depuis bien longtemps.
Ce qui ajoute à la confusion et à l’incompréhension générale, c’est le silence de la direction générale de Sonatrach qui a investi la nouvelle direction de tous les pouvoirs pour redresser la situation du club sur le double plan technique et financier.
Chose qui est en train d’être réalisée. Le MCA a réorienté sa stratégie en misant sur un groupe de jeunes joueurs et une politique salariale citée en exemple en ces temps où la folie des grandeurs fait des ravages au niveau de la majorité des grosses cylindrées du championnat. Alors pourquoi ce retour des démons ? La marche du MCA dérange-t-elle à ce point ?
C’est à se demander si quelque part des forces occultes, et bien présentes, ne veulent pas d’un Mouloudia en bonne santé sur le plan technique ? Y-a-t-il une stratégie pour favoriser le retour de certains vieux chevaux dans le giron du club ou, mieux, au sein de sa direction ?
L’actionnaire majoritaire, c’est-à-dire la Sonatrach, ne peut se murer dans le silence plus longtemps. C’est elle qui détient les cordons de la bourse et le pouvoir absolu en la matière.
L’environnement du Mouloudia est à présent habitué à ce type de situation. L’instabilité qui ronge ce grand club depuis des décennies est loin d’être une simple relique d’un passé pas très réjouissant. Ne dit-on pas qu’on compte les bouses à la fin du marché ?
Alors, il faut préserver les acquis du moment jusqu’à la fin de l’exercice et ensuite faire le bilan et, pourquoi pas, renvoyer ceux qui ont réussi dans la mission première que leur a confiée Sonatrach, remettre le club à sa place et préparer l’avenir. Les dirigeants en place sont en train de réussir ce pari. C’est leur tort, diront les observateurs avertis.