La Journée mondiale des maladies tropicales négligées (MTN) qui toucherait plus d’un milliard de personnes dans le monde, sera célébrée lundi 30 janvier pour sensibiliser sur leurs conséquences désastreuses sur notamment les populations les plus pauvres. Causées par différents agents pathogènes (virus, bactéries, parasites, champignons et toxines), les MTN sévissent dans les communautés les plus pauvres du monde, où la salubrité de l’eau, l’assainissement et l’accès aux soins de santé «laissent à désirer», selon l’OMS qui fait état de plus d’un milliard de personnes touchées dans le monde. Pour l’Agence sanitaire mondiale, ces maladies sont «négligées» parce qu’elles sont presque absentes du programme d’action sanitaire mondial, peu de fonds leur sont consacrés et elles s’accompagnent d’une stigmatisation et d’une exclusion sociale. La pandémie de Covid-19 et l’évolution dans le domaine du financement, de même que l’impossibilité de prévoir le contexte international, rendent difficile la lutte contre les MTN, selon l’OMS. Malgré ces difficultés, 47 pays avaient éliminé au moins une MTN à la fin de 2022. Les maladies tropicales négligées (MTN) constituent un groupe diversifié de 20 affections qui sévissent principalement dans les zones tropicales. Elles sont dues à divers agents pathogènes (virus, bactéries, parasites, champignons et toxines). Ces maladies ont des conséquences sanitaires, sociales et économiques désastreuses pour plus d’un milliard de personnes. Parmi ces maladies, on cite, l’ulcère de Buruli, la maladie de Chagas, la dengue, la trématodoses d’origine alimentaire, la leishmaniose, la lèpre, la rage, la gale, l’envenimation par morsures de serpent, et le trachome.