Lot «Communal» à Dar El Beida : Les écoles génèrent le désordre

08/09/2022 mis à jour: 00:56
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Au lotissement «Communal» à Dar El Beida, le nombre d’écoles privées et de crèches est tel qu’il devient, durant les heures de pointe, impossible pour les voitures et les piétons de se déplacer. Le lotissement, qui avait dans un passé récent une vocation résidentielle, est devenu anarchique et très encombré. 

Entre 7h30 et 8h15 du matin, toutes les ruelles du lotissement se retrouvent assiégées par les voitures qui déposent les élèves. Aucune portion de trottoir n’est laissée vide. Si bien que les habitants du lotissement se retrouvent souvent coincés dans leurs garages. «C’est une situation inadmissible, car nous avons perdu la tranquillité qui a longtemps caractérisé notre quartier. En plus de l’anarchie que génère cette situation, nous nous retrouvons la plupart du temps coincés dans nos garages, parce que des voitures stationnent n’importe comment. 

Quand on arrive à sortir, il faut au moins une demi-heure pour s’extraire de l’embouteillage que créent les voitures des parents d’élèves», confie un habitant du lotissement, et d’ajouter : «La même situation prévaut également en fin d’après-midi, lorsque les élèves sortent des écoles. Des centaines de voitures de parents d’élèves envahissent le quartier pour récupérer leurs enfants, ce qui engendre la même situation d’anarchie et de désordre que le matin». D’après les habitants du lotissement, aucune enquête «commodo-incommodo» n’a été faite au préalable par les autorités locales avant l’ouverture de ces écoles. «Du jour au lendemain, le quartier se retrouve avec une dizaine d’établissements scolaires, entre crèches pour la petite enfance, écoles primaires, collèges et lycées.

 L’ouverture de ces établissements s’est faite de manière tout à fait discrète. Aucune enquête n’a été menée par les autorités locales auprès du voisinage afin de voir si ces établissements pouvaient générer des désagréments pour les habitants du lotissement. C’est vraiment un fait accompli», déplore-t-il. 
 

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