Los Angeles : Dalyce Curry est décédée dans l’incendie de sa maison

19/01/2025 mis à jour: 13:38
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Alors que les incendies menacent toujours des quartiers entiers de Los Angeles, l’actrice américaine Dalyce Curry a été retrouvée morte à l’âge de 95 ans sous les décombres de son domicile dimanche 12 janvier. 

C’est sa petite fille Dalyce Kelley qui a annoncé la triste nouvelle sur les réseaux sociaux après plusieurs jours de recherche : «Dieu merci, la Garde nationale m’a laissé monter pour vérifier les restes. Elle est sous ce toit, je le sais. Je dois juste attendre que les fouilles se fassent. J’ai fait tout ce que je pouvais», a-t-elle déclaré. Avant de poursuivre : «Elle a fait un beau chemin et influencé ma vie de bien des façons. Cette perte est dévastatrice.»

Dalyce Kelley est la dernière personne à avoir vu l’actrice vivante mardi 7 janvier. Dans la soirée qui a suivi, la jeune femme a reçu une alerte annonçant une panne d’électricité dans le quartier de sa grand-mère. Bien que cette dernière ait voulu la rejoindre pour s’assurer de sa sécurité, elle n’y est pas parvenue. Dalyce Curry vivait depuis plusieurs années dans une résidence située à Altadena, en Californie, une région tristement célèbre pour sa vulnérabilité aux incendies. L’habitation était inaccessible et la famille a dû attendre presque 5 jours pour avoir une confirmation du décès de l’actrice. 

La petite-fille de l’actrice s’est ensuite confiée dans une interview accordée à ABC News : «Nos âmes souffrent, nos cœurs sont brisés. Elle aimait Altadena. Personne n’aimait cette ville plus que ma grand-mère. Elle a dit qu’elle n’avait pas encore commencé à vivre, donc je savais qu’elle serait là au-delà de 100 ans. Elle voulait toujours sortir avec quelqu’un, elle voulait trouver un mari... Ils doivent faire mieux avec le système d’urgence parce qu’il y a une communauté de personnes très âgées.»

Née en 1930 à Chicago, Dalyce Curry, que sa famille appelait «Momma Dee», avait été figurante dans le cinéma des années 1950, notamment pour son rôle The Blues Brothers (1980). Au fil des décennies, elle avait également marqué les esprits grâce à des apparitions dans des films tels que Les Dix Commandements (1956) et Lady Sings the Blues (1972). Dalyce Curry était l’une des dernières personnes encore vivantes de «l’Old Black Hollywood» : un courant culturel qui a permis aux artistes afro-américains de s’imposer dans le cinéma, alors que l’industrie était encore largement discriminatoire à l’époque.

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