Malgré ses riches potentialités naturelles, le littoral de la wilaya de Chlef, qui s’étend sur une longueur de 130 km, reste à la traîne en matière de développement touristique, notamment en ce qui concerne les infrastructures d’accueil des vacanciers.
D’où la question sans cesse répétée : Où manger en famille, par exemple, à Ténès et dans les autres localités côtières ? C’est pratiquement le désert dans le domaine, hormis quelques établissements hôteliers et de restauration rapide, dont des anciennes structures d’hébergement aux capacités d’accueil limitées, en particulier au centre de Ténès.
Celle-ci disposait pourtant pendant les années 80 d’un superbe hôtel sur les hauteurs de la ville avant que ce dernier ne tombe en désuétude durant les années 90.
Parmi les rares projets lancés, deux d’entre eux ont pu voir le jour, l’un à Oued El Kessab, à l’ouest de Ténès, et l’autre à Beni Haoua, à l’est du littoral de la wilaya. Mais cela reste largement insuffisant eu égard à la demande sans cesse croissante exprimée, à chaque été, par les vacanciers nationaux. Le déficit en infrastructures hôtelières et de restauration aux normes exigées reste donc très important.
Les fameuses zones d’expansion touristique (ZET) dont on a longtemps vanté l’existence et envisagé leur aménagement en destination touristique par excellence, attendent toujours leur mise en valeur. Pourtant, nombreux sont les opérateurs de la région et des professionnels du secteur qui désirent ardemment investir dans ces activités touristiques, comme nous l’ont confié quelques-uns d’entre eux.
Et d’ajouter qu’une relance effective des projets de développement du tourisme sur le littoral de la wilaya reste largement réalisable, pour peu que les contraintes liées au foncier soient levées et les procédures et démarches administratives soient facilitées.
Pour de nombreux estivants qui fréquentent régulièrement les côtes de la wilaya, celles-ci, qui regorgent de magnifiques atouts naturels, pourraient devenir une destination privilégiée pour les estivants et touristes nationaux et étrangers si elles bénéficieraient des investissements d’accompagnement nécessaires en matière d’infrastructures d’accueil et de circulation routière.