Manchester City retrouve l’Inter Milan et la Ligue des champions, ce soir (21h), de quoi raviver le doux souvenir du titre acquis en 2023 contre les Italiens et chasser les nuages du «procès» financier qui menace le géant anglais.
Côté terrain, tout va bien. Les «Citizens» ont lancé leur saison de Premier League en trombe avec quatre victoires en autant de matches, une série agrémentée de onze buts, dont neuf pour le seul Erling Haaland. «J’ai joué onze ans en professionnel et j’ai marqué onze buts. Ce gars-là, en quatre matches il en a mis neuf ! Encore un match et il m’égale», en a rigolé son entraîneur Pep Guardiola. Le Norvégien représente une arme absolument fatale en Ligue des champions, une compétition où il a toujours brillé (41 buts en 39 matches), peu importe le maillot qu’il avait sur le dos. En Turquie, la cape de super héros a néanmoins été portée par l’Espagnol Rodri, unique buteur d’une finale verrouillée, la première remportée par le club aux capitaux émiratis. «Le match en entier ? Je l’ai revu une ou deux fois. Mon but ? Des milliers de fois, pour être honnête», a souri le milieu défensif de 28 ans. «C’était un super moment, mais maintenant la vie continue, on a d’autres défis et objectifs à atteindre.»
Guardiola encense l’Inter
Les supporters n’ont pas digéré la suspension de deux ans de toutes les compétitions européennes prononcée par l’organe décisionnaire contre leur club, en 2020, pour non-respect des règles du fair-play financier. La sanction a certes été levée devant le Tribunal arbitral du sport, mais la Premier League qui régit le championnat d’Angleterre a repris le flambeau des accusations, depuis. Le quadruple champion d’Angleterre en titre nie tout en bloc mais il risque de lourdes sanctions, la plus sévère étant son exclusion de la Premier League. La décision n’est pas attendue avant début 2025. En attendant, l’armada de Guardiola se concentre sur les enjeux sportifs à venir, à commencer par la venue de l’Inter, mercredi. «C’est une équipe historique avec une mentalité incroyable, bâtie pour remporter chacun de ses matches, pour gagner des trophées», a détaillé l’entraîneur espagnol.
En points forts des «Nerazzurri», le manager a listé le pressing haut pratiqué, la capacité à «souffrir» en défense et la menace des coups de pied arrêtés, entre autres. Mission impossible, pour Benjamin Pavard, Marcus Thuram et consorts ? Manchester City n’a plus perdu un match européen à domicile, hors séance de tirs au but (défaite en quarts contre le Real Madrid en avril), depuis la venue de l’Olympique lyonnais en septembre 2018.