La double confrontation en Ligue des champions entre le Paris SG et l’AC Milan, aujiurd’hui au Parc (21h) puis le 7 novembre, est «presque à élimination directe» dans le «groupe de la mort», a estimé, hier, l’entraîneur parisien, Luis Enrique. «C’est le groupe de la mort, les quatre équipes peuvent se qualifier», a déclaré le coach espagnol, en conférence de presse au Campus PSG de Poissy (Yvelines).
A l’amorce de la 3e journée de la phase de groupe de la C1, le Paris SG est deuxième du groupe F avec trois points derrière Newcastle (4 points), et devant Milan (2 pts) et le Borussia Dortmund (1).
Les deux matches à venir contre les Rossoneri sont donc «un tournant», a insisté l’entraîneur espagnol. «On dirait presque un match à élimination directe, on ne saura pas jusqu’à la dernière journée qui va se qualifier, ce sont vraiment deux matches vitaux qui vont conditionner les dernières journées», a-t-il poursuivi. L’AC Milan, demi-finaliste de C1 la saison dernière et actuel deuxième de Serie A, «est une grande équipe qui a toujours aspiré aux plus grandes Compétitions», a ajouté Luis Enrique.
Même s’il y a «toujours des hauts et des bas» - à l’image de sa défaite 1-0 dimanche soir contre la Juventus de Turin - «l’AC Milan est bien en ce moment, dans ce qui est fait avec le ballon, avec un grand entraîneur, Stefano Pioli». Mais Luis Enrique n’est pas inquiet : «Je suis vraiment optimiste, dans ce que je perçois des joueurs et de leur attitude, de leurs entraînements».
Il faudra «attaquer, comme toujours, on est une équipe qui jusqu’à présent n’a pas tout gagné mais on a toujours eu plus de possession», a-t-il dit. «Je n’ai pas besoin de le dire aux joueurs, ils le savent. On défend en appliquant un pressing», même s’il est probable qu’il «faudra aussi qu’on défende dans notre camp et pas seulement près de leur surface». Et si le scénario du match ressemble à celui contre Newcastle (défaite 4-1 début octobre)? «On a une capacité à s’adapter à leurs changements, mais on doit essayer d’attaquer quoi qu’il arrive», a répondu l’ancien sélectionneur de l’Espagne.
Pour le gardien de but du Paris SG, Gianluigi Donnarumma, ancien de la maison milanaise, «le match sera très compliqué», car «leur force, à part leurs individualités, c’est à quel point ils peuvent être compacts, leur entraîneur Pioli, je le connais bien, il prépare très bien ses matchs».
«On doit être concentrés au maximum, ne pas faire d’erreurs, et attaquer, être à l’offensive, faire mal au Milan, c’est notre style de jeu», a-t-il ajouté. «Il n’y a pas de favori, c’est un groupe très équilibré», a jugé Donnarumma.