Manchester City possède deux joyaux sur l’aile gauche avec le «fantastique» Jérémy Doku et Jack Grealish, titulaire en danger.
Pep Guardiola se régale de la concurrence extrême et personne ne peut prédire qui jouera, ce soir, contre Young Boys en Ligue des champions. L’entraîneur des champions d’Europe aborde la venue des Suisses de Berne avec l’esprit léger : une victoire, voire un match nul les qualifierait pour les huitièmes de finale, avant même les deux dernières rencontres de groupe.
Ses nœuds au cerveau viennent d’ailleurs : faut-il titulariser l’ailier belge de 21 ans, époustouflant samedi contre Bournemouth (6-1) avec un but et quatre passes décisives comptabilisées ? Ou son aîné anglais de 28 ans, remarquable contre Manchester United (3-0) une semaine plus tôt ? «Je veux que Jack (Grealish) soit en colère d’être poussé sur le banc, comme Doku a pu l’être les deux matchs précédents», s’est amusé Guardiola, l’œil malicieux, en conférence d’après-match. «C’est ainsi qu’on maintient la constance à ce niveau». Le directeur sportif Txiki Begiristain a jeté son dévolu sur Doku cet été pour compenser le départ de Riyad Mahrez, entre autres, avec l’idée de polir la pépite progressivement.
Mais le jeune dribbleur belge a immédiatement digéré son transfert à 55 millions de livres sterling (environ 65M EUR), à la surprise générale. Choisir entre Grealish et Doku est un problème de riches, certes, mais l’entraîneur peut le contourner en rebasculant le second sur l’aile droite. Cette option, rarement utilisée, l’a été une fois en Ligue des champions : il y a deux semaines, durant le match aller, remporté 3-1 à Berne.
«Le PSG peut frapper à tout moment», prévient Pioli
L’entraîneur de l’AC Milan Stefano Pioli a assuré lundi à la veille du match retour à San Siro avoir tiré les leçons de la défaite concédée 3 à 0 face au PSG il y a deux semaines lors de la 3e journée de la Ligue des champions.
Face à cette équipe, il faut maintenir un niveau d’attention très, très élevé, dans toutes les phases de jeu, car c’est une équipe qui peut frapper à tout moment en raison de la rapidité et de la qualité de ses attaquants, a déclaré Pioli en conférence de presse.
«C’est aussi une équipe qui peut t’offrir des occasions, mais il faut être efficace, ce que nous n’avons pas réussir à faire à l’aller», a-t-il poursuivi. «Ils sont forts, mais nous aussi, nous sommes forts», a renchéri son gardien de but français Mike Maignan. «Cela sera difficile pour nous, mais pour eux aussi.» «Il n’y a pas de place pour les sentiments», a insisté Maignan, formé par le PSG (2009-15). Avant ce match, le Milan, demi-finaliste de l’édition 2022, est 4e et dernier de son groupe avec deux points et aucun but marqué en trois matchs.
«On ne peut plus compter sur les résultats de nos adversaires qui nous seraient favorables, il faut qu’on commence à marquer des points. Cela sera une rencontre très difficile», a prévenu le technicien italien. Pioli, en poste depuis 2019, est sous pression, car son équipe, 3e du championnat d’Italie, a perdu trois de ses quatre derniers matchs, dont un à domicile samedi face à un mal classé, l’Udinese (1-0).
Mais il ne se sent pas menacé. «Le club me met dans les meilleures conditions pour travailler, j’ai à ma disposition une équipe très compétitive. Les dernières résultats négatifs, j’en suis clairement responsable, mais je me concentre sur la préparation des matchs», a-t-il insisté. «On a envie de démontrer qu’on est une équipe différente de celle qui a joué samedi (...) Il faudra faire tout le contraire de ce qu’on a fait samedi», a conclu Pioli.
Programme des matchs d’aujourd’hui
- Groupe E
Lazio Rome (ITA) - Feyenoord (NED)
Atlético Madrid (ESP) - Celtic (SCO)
Groupe F
Dortmund (GER) - Newcastle (ENG)
AC Milan (ITA) - Paris SG (FRA)
- Groupe G
ER de Belgrade (SRB) - RB Leipzig (GER)
Manchester City (ENG) - Young Boys (SUI)
- Groupe H
Shakhtar Donetsk (UKR) - FC Barcelone (ESP)
Porto (POR) - Anvers (BEL)