Ligue 2 – Après trois journées : Sept entraineurs déjà limogés

10/10/2024 mis à jour: 11:05
APS
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Photo : D. R.

A peine trois journées passées en championnat de Ligue II de football, composé de deux groupes avec 16 formations chacun, que pas moins de sept entraineurs ont déjà plié bagages. En effet, la troisième journée de cette épreuve, disputée le week-end dernier, a été tout simplement «fatale» pour les techniciens en question, qui ont été, soit carrément limogés ou poussés à la démission.

Il s’agit de Mokhtar Assas, le désormais ex-coach du MC Saïda, qui retrouve le deuxième palier cette saison après un court passage d’une année en Inter-régions. Assas a été invité, lundi, à résilier son contrat après s’être contenté de deux petits points lors des trois premiers matchs de son équipe. Il devient ainsi le deuxième entraineur à quitter la barre technique du Mouloudia depuis l’intersaison, après avoir remplacé Saber Bensmail qui avait dirigé les Vert et Rouge pendant deux séances au tout début de la préparation estivale.

Le RC Kouba, qui avait raté de peu l’accession en Ligue 1, la saison passée, a fait de son retour parmi l’élite son objectif principal au cours de cet exercice. Pour atteindre cet objectif, la nouvelle direction de cette formation de la banlieue de la capitale a confié les rênes techniques de son équipe à Mourad Karouf, avec l’espoir de voir cet ancien international algérien reproduire la même performance qu’il a réalisée la saison passée avec l’O Akbou qu’il a mené à une accession historique dans la cour des grands.

Peine perdue, puisque l’ancien joueur de la JS Kabylie s’est contenté deux points pour ses trois premières sorties, tous les deux à domicile, dont le dernier en date lors de la précédente journée face au CR Témouchent, ce qui l’a vite contraint à jeter l’éponge. C’est le cas aussi du jeune entraineur du RC Arbaa, Fayçal Kebiche, revenu au bercail avec l’espoir de remettre l’équipe sur les rails après les turbulences qu’elle a vécues lors de l’intersaison.

Une mission qui s’est avérée compliquée, incitant les dirigeants du club à se passer de ses services après seulement trois matchs durant lesquels il n’a obtenu qu’un point, synonyme d’une 15e et avant-dernière place au classement du groupe Centre-Ouest. Son collègue de la JS Jijel, Bouziani Rahmani, n’a pas été plus chanceux, après avoir été lui aussi limogé de son poste par la direction du nouveau promu en Ligue 2. Raison invoquée : le départ raté de l’équipe qui a obtenu deux unités sur neuf possibles.

Arrivé l’été passé au CA Batna, le jeune technicien Majdi El Kordi, a connu le même sort. Son passage au sein de la formation des Aurès a été finalement d’une courte durée, après avoir été invité à plier bagages suite au nul qui a sanctionné le derby face au MSP Batna (0-0), vendredi dernier.

La valse des coachs a débuté tôt 

Il s’agissait du quatrième point décroché en trois matchs par le CAB depuis le début de cet exercice, une moisson jugée en-deçà des espérances des dirigeants qui nourrissent l’espoir de jouer la carte de l’accession. Résultat des courses : le divorce entre les deux parties est devenu inévitable.
De son côté, l’entraineur Kamel Achouri a rallongé la liste des techniciens victimes de la 3e journée de la Ligue 2 après avoir été obligé, lui aussi, de quitter la JS Bordj Menaïel.

Le fait d’avoir sauvé cette formation de la relégation la saison passée n’a pas suffi pour lui éviter ce triste sort.
En effet, Achouri a payé lui aussi les frais du départ raté de son désormais ex-formation, qui occupe la 15e et avant-dernière place au classement du groupe Centre-Est avec un seul point. Idem pour l’entraineur de l’IRB Ouargla, Ryad Rezzoug, qui a vu, à son tour, son aventure avec la formation du Sud-Est du pays prendre prématurément fin, après avoir récolté une seule unité en trois journées.

Les spécialistes prédisent d’autres mouvements dans ce registre, tant que la liste en question reste ouverte. Selon les mêmes avis, les entraineurs continuent d’être les «fusibles» préférés des dirigeants dès que les résultats ne suivent pas. «Histoire de calmer les ardeurs des supporters », estime-t-on. 


 

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