Des représentants de clubs de ligue 1 se sont réunis mercredi dans un hôtel sur les hauteurs d’Alger pour débattre de la situation induite par les modifications introduites dans le calendrier de la fin de saison.
La ligue de football professionnel (LFP), à son corps défendant, a été obligée de revoir le calendrier de la fin de saison en raison du chevauchement des matchs en retard avec ce qui reste des journées de championnat et des fenêtres Fifa.
Première conséquence de l’embouteillage, le championnat de ligue 1 va s’étirer jusqu’à la mi-juillet prochain faisant de la compétition locale la plus longue du monde. Cela ne va pas sans quelques désagréments pour les clubs et les joueurs. Ces deux parties devront trouver des solutions à la durée des contrats en cours. La plupart des contrats s’achèvent à la fin du mois de juin en cours.
En juillet il y aura des matchs et les joueurs ne seront plus sous contrat. Que faire ? Des dirigeants de clubs se sont engouffrés dans cette brèche pour mettre la fédération et la LFP devant leurs responsabilités et par là même proposer sur le champ un changement du système de compétition qui consiste à annuler la rétrogradation de la ligue 1 à la ligue 2 et l’accession en ligue 2 des 2 clubs classés 2es dans l’anti-chambre de l’élite (AS Khroub et ES Mostaganem). C’est un peu fort de café. Pour faire passer cette proposition, il a été fait appel au renfort de quelques voix de vendeurs de rêves connus sur la place.
Le paquet proposé à la vente cache mal des desseins inavoués. Les clubs directement menacés par la relégation ont, bien sûr, joint leurs voix au concert de celles qui cherchent à profiter de la faiblesse (conjoncturelle ?) de la fédération et de la période difficile que traverse la LFP pour tenter un passage en force qui ne dit pas son nom. Sous aucune raison, la fédération ne doit s’incliner devant les désidératas des spécialistes des jeux de coulisses et de leurs «avocats».
L’obstacle majeur soulevé par des clubs, ce sont les contrats. La fédération dispose de pouvoirs étendus pour offrir des solutions lorsqu’il y a une situation qui n’est pas prévue dans les textes.
Le bureau fédéral peut débloquer la situation en décrétant que les joueurs dont le contrat expire fin juin peuvent, à titre exceptionnel, continuer à jouer avec leurs clubs respectifs pendant quelques jours supplémentaires.
La Fifa a autorisé ce rabais lors de la Covid 19. Une simple missive à la FAF à la Fifa et le problème sera réglé.