Les établissements scolaires rouvriront leurs portes le dimanche 22 septembre : Fini les vacances !

16/09/2024 mis à jour: 19:38
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Photo : D. R.

Le ministère de l’Education nationale a annoncé, hier dans un communiqué, que la rentrée scolaire 2024-2025 aura lieu dimanche 22 septembre courant. «La rentrée scolaire de l’année 2024-2025 aura lieu dimanche 22 septembre 2024 au matin pour toutes les régions», précise le ministère, rappelant que le personnel administratif avait repris le travail mercredi 28 août dernier au matin et le personnel enseignant mardi 10 septembre au matin.

C’est désormais officiel. La rentrée scolaire 2024-2025 est fixée pour le dimanche 22 septembre courant. L’annonce a été faite, hier, par le ministère de l’Education nationale, dans un communiqué. La rentrée concerne l’ensemble des régions du pays, a précisé la même. Les enseignants, tous paliers confondus, ont quant à eux effectué leur rentrée le 10 septembre dernier, alors que les administrateurs étaient en poste depuis le 28 août dernier.

Il y aura plusieurs nouveautés lors de cette rentrée,  à commencer par l’allégement des programmes pour les classes de 1re  et 2e années primaires. Ces deux classes auront, en effet, moins de matières. Le volume horaire est revu à la baisse avec une décision d’augmenter celui des activités sportives et artistiques.

Une heure trente minutes (1h 30mn) est réservée pour les activités artistiques (musique et dessin), alors que deux heures sont programmées pour le sport. Pour les autres matières, les élèves recevront 11 heures d’arabe par semaine, 5 heures de mathématiques par semaine et 1h 30mn d’éducation islamique par  semaine.

S’agissant de l’activité sportive, la promesse a été faite d’équiper toutes les écoles primaires en infrastructures sportives et en matériel d’éducation physique et sportive. Lors de cette rentrée, il est question également de généraliser les classes préparatoires dans toutes les écoles publiques.

Le nombre des élèves sera en effet doublé, selon les prévisions du ministère. La date des inscriptions n’est toujours pas rendue publique, même si le calendrier publié au préalable, en attendant sa confirmation, annonçait la période du 1er au 6 octobre prochain.

Ces nouvelles classes concerneront tous les élèves nés en 2019. L’autre nouveauté attendue est la généralisation de l’examen de l’évaluation des compétences acquises. Mis en place depuis deux ans, il sera, à partir de cette année, obligatoire pour les classes des 3e et 4e années primaires. Il est aussi attendu le lancement d’une école internationale algérienne virtuelle au profit des enfants de sa diaspora. Elle dispensera un programme officiel algérien.

Formation à partir de demain

A signaler que des sessions de formation seront programmées à partir de demain et porteront sur ces nouveautés qui concerneront particulièrement le cycle primaire. Elles concerneront d’abord les inspecteurs de langues arabe et française (17 et 18 septembre), puis les enseignants, du 19 au 21 septembre, alors que les directeurs d’école bénéficieront quant à eux de cette formation lors de la première semaine de la rentrée.

Ces formations porteront essentiellement sur la restructuration des volumes horaires, le guide des activités sportives et enfin le mode d’emploi de classes de préscolaire. A la rentrée justement, il est question de faire bénéficier les élèves de la 1re année collège d’un programme de remédiation, un programme opérationnel depuis l’an dernier.

Ces nouveaux collégiens seront pris en charge de telle sorte à leur permettre combler certaines lacunes signalées dans leurs carnets pédagogiques d’évaluation de compétences transmis par leurs écoles primaires d’origine.   Parallèlement, le ministère a lancé une opération de recrutement de contractuels pour «combler les postes vacants».

Les enseignants déjà sous contrat en 2023-2024 et qui ont occupé des postes vacants durant cette année scolaire et qui étaient en poste jusqu’au 31 juillet dernier ont la possibilité de renouveler leur contrat pour l’année 2024-2025. Un système de contractualisation «critiqué» par certains syndicats et enseignants, mais «faisable et pratiqué dans le monde», se défend le ministre.  

 

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