Les pollens de bouleau
«Ces types de pollens restent la principale gêne des allergiques avec un risque allergique de niveau moyen à localement élevé», affirme Pr Sihem Tellah, enseignante-chercheur et directrice du laboratoire de recherche Amélioration Intégrative Des Productions Végétales à l’Ecole nationale supérieure agronomique (ENSA) d’El Harrach.
Selon elle, l’allergie redoutée au pollen de bouleau est l’une des plus courantes. Sachant que le pollen de bouleau, qui se produit de mars à juin, culminant d’avril à mai, peut provoquer de l’asthme et une rhino conjonctivite, une irritation des yeux, du nez et des sinus. Toutefois, la chercheuse assure que ces arbres sont facilement identifiables par leur écorce blanche et peuvent être trouvés dans les zones légèrement boisées.
Les pollens de chêne
Ces types de pollen sont également, selon Mme Tellah, courants avec un risque allergique de niveau moyen. Egalement culminant en mai, il s’agit du deuxième allergène le plus courant du rhume des foins et qui est responsable des symptômes tels qu’une toux, des yeux larmoyants, des démangeaisons et une gorge irritée.
Les pollens de charme
«Cela sont caractérisés par de fortes concentrations et un risque d’allergie de niveau moyen à élevé», assure Mme Tellah. Précisant au passage que le principal contributeur au pollen de charme est le bouleau : «Le charme et le noisetier pollinisent souvent avec l’aulne».
Les pollens de platane
«Les pollens de platane sont en régression», assure tout d’abord Mme Tellah. Selon elle, leurs micro-aiguilles sont irritantes. «Très fréquents auparavant sur les bords des routes et les places de villages, ils sont amenés à disparaître et leur influence dans la pollinose régresse. Ils pollinisent de fin mars à fin avril», poursuit-elle.
Les pollens de frêne
Selon Mme Tellah, ces types de pollens sont également très présents avec un risque allergique élevé. «De plus en plus souvent, le frêne est responsable d’allergies car son pollen est transporté par le vent (anémophile), comme les forsythias et les troènes mais dans un rayon très réduit», affirme-t-elle.
Les pollens de cyprès
Ils sont caractérisés par un risque allergique moyen. A noter que le cyprès est responsable de certaines maladies cliniques comme l’asthme.
Les pollens de graminées
«Cela comprennent près de 10 000 espèces de plantes et sont les principaux facteurs déclenchants du rhume des foins chez les personnes allergiques», affirme Mme. Tellah. Selon la spécialiste, 70% des personnes allergiques aux pollens sont sensibles aux pollens de graminées. Sachant que les graminées sont pollinisées par le vent.
Les pollens des herbacées
«Cette catégorie regroupe toutes les plantes qui ont une partie ligneuse très peu ou pas développée», explique Mme Tellah. Selon elle, ces plantes peuvent se trouver partout, que ce soit en ville, en bordure de routes ou de chemins, dans les prés, en forêt...