Les marchés boursiers mondiaux se souciaient vendredi de la résilience du marché de l’emploi américain, qui pourrait poser problème en donnant à la Réserve fédérale américaine un motif pour continuer à durcir sa politique monétaire. A New York, le Dow Jones cédait 0,28%, l’indice Nasdaq lâchait 0,72% et l’indice élargi S&P 500 perdait 0,61% vers 14h55 GMT, sur fond de résultats de sociétés décevants. Europe, les Bourses ont terminé en ordre dispersé: Londres est monté de 1,04% à un niveau de clôture record malgré les mauvaises nouvelles récentes sur l’économie britannique, porté par Shell et la faiblesse de la livre. Paris a pris 0,94% mais Francfort a cédé 0,21%. Les indices européens signent toutefois leur cinquième hausse hebdomadaire depuis le début de l’année. Les créations d’emplois aux Etats-Unis ont bondi en janvier, doublant même par rapport à décembre, alors qu’un ralentissement était attendu. Et le taux de chômage a continué à reculer, tombant désormais à 3,4%, au plus bas depuis 1969. Le dollar grimpait face à la livre et à l’euro, dopé par une hausse plus rapide qu’attendue des créations d’emplois aux Etats-Unis en janvier. Vers 17h20 GMT, le billet vert prenait 1,19% à 1,2079 dollar pour une livre, et 0,75% à 1,0828 dollar pour un euro. Les cours du pétrole, en proie à une forte volatilité, repartaient en baisse: le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril refluait de 2,12% à 80,45 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en mars, perdait 2,21% à 74,20 dollars.