Rester focus sur son objectif sportif sans le lâcher d’une semelle est beaucoup (voire surtout) une question de mental. C’est la conviction d’Anouk Garnier, coach, athlète et auteure du nouveau programme de coaching en ligne Next level. La pro nous donne les clés pour se forger un état d’esprit de warrior.
Participer à une course, une compétition, perdre du poids, faire un trek de plusieurs jours, se muscler...
Quand on s’est fixé un objectif personnel, la préparation mentale compte autant que la préparation physique. Comment trouver l’objectif qui nous correspond et réussir à l’atteindre sans flancher ? Anouk Garnier, coach dans le fitness depuis 10 ans, et auteur du nouveau programme de coaching en ligne Next level, nous donne les clés pour se mettre en conditions et devenir «unstoppable» (celle qu’on ne peut pas arrêter). Pilier de la motivation sportive, l’objectif n’est pas le fruit du hasard. Il doit être précis et répondre à des questions essentielles : «Qu’est-ce que l’on veut vraiment ?» «Pourquoi veut-on atteindre cet objectif ?»
Par exemple, si on souhaite participer à son premier triathlon ou faire un Ironman (alors qu’on n’a jamais fait de course), on prend le temps avant tout de s’interroger sur ses raisons profondes. «C’est une démarche très personnelle qui répond à notre vision, nos valeurs, à quelque chose de fort», explique Anouk Garnier. L’intérêt de se poser ces questions ? «Cet objectif est celui qui va nous driver et sur lequel on va s’appuyer dès qu’on a une baisse de régime ou de motivation». Notre cerveau sait faire preuve d’une grande inventivité quand il s’agit de trouver des raisons de remiser ses baskets dans le placard ou de nous détourner de notre objectif. Et les idées reçues et fausses croyances déferlent aussitôt en cascade comme «Je ne fais pas de squat car ça fait mal aux genoux ; je ne sors pas courir, il pleut. Depuis toute petite, j’ai toujours voulu faire de la danse mais on m’a toujours dit que je n’avais pas le rythme...»
On envoie valser les excuses et croyances limitantes ancrées en nous et qui nous maintiennent dans notre zone de confort. On se plie à une auto-discipline quotidienne à l’aide d’un planning hebdomadaire. En posant un cadre, on arrive plus facilement à faire les bons choix au quotidien. «Du coup, si on a programmé une séance et qu’on est fatiguée, on y va quand même, quitte à adapter la séance».