L’élite algérienne face à de nouveaux défis

04/01/2022 mis à jour: 07:59
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Les Verts décidés à faire durer la joie / Photo : D. R.

L’année sportive 2021 s’est terminée en apothéose avec une nouvelle consécration des Fennecs algériens. Cette fois, sous la houlette de Madjid Bougherra.

Conduits par le maestro Youcef Belaïli, les Verts ont décroché de fort belle manière la Coupe arabe des nations, organisée par le Qatar pour la première fois sous l’égide de la FIFA. Une consécration qui a mis du baume au  cœur des millions d’Algériens, sortis au lendemain de la victoire face à la Tunisie (2-0) pour accueillir les héros de Doha.

En dépit de l’importance du titre, le premier du genre pour l’Algérie, la page est vite tournée et les joueurs se sont rapidement remis au travail pour un nouveau défi en ce début d’année 2022.

Il s’agit d’un événement beaucoup plus important puisqu’il concerne l’équipe première, appelée à défendre son titre africain dans quelques jours au Cameroun (du 9 janvier au 6 février 2022).

Les hommes de Belmadi se trouvent actuellement au Qatar, comme en 2019, pour préparer la 33e édition, maintenue à la date initiale malgré les menaces des clubs européens face au silence de la FIFA. L’objectif de Djamel Belmadi est clair : défendre crânement le titre et améliorer le record d’invincibilité, porté désormais à 33 matchs sans défaite.

La sélection nationale est devenue l’équipe à battre, mais contrairement aux années précédentes, cette génération a su se maintenir au sommet après le sacre obtenu en Egypte, il y a trois ans, et elle a bien défendu son statut de favori à chacune de ses sorties (éliminatoires Coupe du monde et CAN, ainsi que les matches amicaux). remporter le trophée au pays de Roger Milla et Samuel Eto’o, ou du moins atteindre le dernier carré, constituerait un avantage et un ascendant psychologique pour la bande à Belmadi qui sera appelée un mois plus tard (au mois de mars) à disputer les barrages pour le Mondial qatari, prévu en hiver de la même année.

Une cinquième participation en Coupe du monde après celle de 1982, 1986, 2010 et 2014 est sans doute l’objectif principal de Riyad Mahrez et ses partenaires. Le coach Belmadi l’avait clairement annoncé lors d’une conférence de presse : «La qualification au Mondial 2022 au Qatar constitue notre objectif principal». En somme, les performances des Verts ne doivent pas constituer l’arbre qui cache la forêt car le football national a besoin d’une thérapie.

Un grand chantier attend les responsables du football national pour le développement de la discipline, la plus populaire par excellence. Cela dit, d’autres disciplines non moins populaires, à l’image du handball et du basket-ball, méritent une grande attention. Le jeu à sept est à l’arrêt en Algérie, la sélection nationale est sans entraîneur, la Fédération est gérée par un directoire.

Tout ça à la veille de la Coupe d’Afrique des nations qui devait se tenir en ce mois de janvier au Maroc. L’Algérie avait contesté la programmation de certaines rencontres dans les territoires occupés de la République Sahraouie (Laâyoune et Guelmim).

La CAHB a décidé ensuite de reporter la 25e édition sine die. Finalement, la requête algérienne a été acceptée et le tournoi se déroulera en dehors du territoire occupé. Le basket-ball connaît les mêmes déboires. L’entraîneur national, Faïd Billel, vient de démissionner à trois mois du championnat arabe.

Les JM en Algérie, 47 ans après

Les Jeux méditerranéens reviennent en Algérie 47 ans après ceux organisés en 1975 à Alger, constituant l’autre grand évènement attendu par les Algériens. Cette fois, c’est la ville d’Oran qui a été choisie pour succéder à Tarragone, la ville espagnole qui avait organisé l’édition de 2018. Un évènement important pour le pays entier, responsables, athlètes et citoyens.

Il aura lieu au mois de juin prochain. Les autorités algériennes ayant mis beaucoup de retard pour l’achèvement des infrastructures devant abriter les différentes disciplines inscrites au programme, sont à cheval ces derniers temps pour la livraison des enceintes.

Le ministre des Sports multiplie les visites à Oran et les rencontres avec le Comité d’organisation pour être au rendez-vous le jour J. Les responsables doivent mettre tous les moyens nécessaires pour l’accueil des délégations et le bon déroulement des compétitions.

Les athlètes doivent aussi bénéficier d’une bonne préparation dans l’espoir de décrocher la meilleure moisson dans l’histoire de la participation algérienne aux JM. 

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