Le monde entier doit faire face à une hausse des températures sans précédent. Les pays du monde entier sont en alerte face à une canicule des plus suffocantes. Aux Etats-Unis, le Service météo national (NWS) alerte le territoire d’«une vague de chaleur accablante et extrêmement dangereuse» devant «frapper l’Ouest ce week-end, de même que certains endroits dans le Sud».
Selon l’AFP, pour le 16e jour consécutif de maximales recensées au-delà de 43°C, la ville de Phoenix, métropole de l’Arizona, dans le sud-ouest du pays, a enregistré 47°C rejoignant ainsi l’image d’un espace aride et désertique faisant la notoriété de l’Etat. L’antenne de Las Vegas du NWS déclare cependant dans un tweet que «cette vague de chaleur n’est pas typique des chaleurs du désert en raison de sa longue durée, de ses températures extrêmes le jour et de ses chaudes nuits». Et ajoute que «tout le monde doit prendre cette vague de chaleur au sérieux, y compris ceux vivant dans le désert».
Une partie de l’Arizona se voit octroyée par ailleurs le niveau d’alerte le plus élevé du Service météo américain, le niveau «magenta» ou un «niveau de chaleur extrême rare et/ou de longue durée».
Au centre et sud de la Californie, la température varie entre 41°C et 45°C. Sa célèbre Vallée de la Mort porte bien son nom, elle qui ne cesse de passionner les touristes, voit sa température grimper jusqu’à 51°C avec une prévision s’élevant à 54°C pour dimanche.
Les pompiers californiens luttaient depuis vendredi contre des feux ravageurs ayant provoqués la destruction de plus de 1214 hectares ainsi que l’évacuation hâtive de la population du Sud. Le NWS qui avait donc estimé que «plusieurs records de températures sont probables et des problèmes de qualité de l’air seront courants dans plusieurs régions des Etats-Unis», voit ses prévisions confirmées par le reste du vaste territoire américain, qui doit faire face à d’importantes intempéries.
Le NWS avait effectivement annoncé que «des orages forts à violents, de fortes pluies et des inondations sont possibles dans plusieurs endroits, particulièrement et malheureusement en Nouvelle-Angleterre, déjà saturée», d’après l’AFP. Les Etats-Unis devraient, en effet, devoir s’habituer à cette canicule dont la cessation n’est pas de si proche selon le NWS. Ainsi, ce sont plus de 90 millions d’Américains qui resteront, pour un temps indéterminé, sous alerte en raison d’un dôme de chaleur qui devrait, selon les prédictions du Service météo national, «rester stationné au-dessus (de ces régions) pour les prochains jours».
Les habitants de la ville du Texas ont été priés par Reliant Energy (fournisseur d’énergie) de réduire leur consommation d’électricité dans une perspective commune de réguler la pression sur le réseau électrique. L’Agence américaine de protection de l’environnement s’est également exprimée quant aux vagues de chaleur qui ont frappés le sol américain, et a indiqué que «les vagues de chaleur se produisent de manière plus fréquente qu’auparavant dans les grandes villes à travers les Etats-Unis». Et de préciser que «leur fréquence a augmenté de manière continue, d’une moyenne de deux vagues de chaleur par an durant les années 1960 à six par an au cours des décennies 2010 et 2020 ». Mel. B.