Dans un communiqué rendu public hier, le Snapo affirme qu’il a été convenu, lors de la réunion organisée au ministère de la Santé, l’installation d’un groupe de travail pour examiner tous les points relatifs à l’exercice de la profession de pharmacien d’officine.
Le Syndicat national algérien des pharmaciens d’officine (Snapo) a été reçu hier au siège du ministère de la Santé par la directrice générale de la pharmacie, Wahiba Hadjoudj, et non pas par le ministère de la Santé, le Pr Abderrahmane Benbouzid, comme prévu lors de la rencontre de mercredi dernier.
La révision du texte réglementaire, à savoir l’arrêté de 2005 portant les conditions d’installation et de transfert des pharmacies d’officine, annoncée à l’APN par ministre de la Santé, a fait l’objet de discussions entre les deux parties, ainsi que d’autres points liés à l’exercice de la profession, notamment le statut du pharmacien assistant.
Dans un communiqué rendu public hier, le Snapo affirme que lors de cette réunion, à laquelle ont pris part les membres du bureau national du Snapo, il a été convenu l’installation d’un groupe de travail, composé du Snapo, du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP) et du ministère de la Santé, pour examiner tous les points relatifs à l’exercice de la profession de pharmacien d’officine après avoir «donné des assurances et qu’aucun texte ou projet portant révision des dispositions réglementaires relatives à la profession n’a été élaboré».
Le CNOP exige une réunion avec Benbouzid
Une commission tripartie sera donc installée afin d’élaborer et de finaliser les textes d’application relatifs à l’exercice de l’activité de pharmacien d’officine et le statut du pharmacien assistant conformément à la loi sanitaire 18-11, ajoute la même source. Comme il est également question de la révision, en concertation, de l’arrêté 002 de 2005 portant les conditions d’installation et de transfert des pharmacies d’officine.
A l’issue de la cette rencontre, le conseil national du Snapo a décidé de suspendre son mouvement de grève prévu pour le 28 février, ajoute le communiqué. Rappelons que le Snapo a menacé d’un mouvement de grève pour protester contre les déclarations du ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, relatives à la révision du numerus clausus. Le président du Snapo, le Dr Messaoud Belambri, avait déclaré, lors de la conférence de presse organisée la semaine dernière, que «la logique dans laquelle s’inscrit le ministre de la Santé va détruite une activité réglementée et faire exploser tout ce qui a été construit depuis 20 ans».
A noter que le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens n’a pas pris part à la réunion d’hier au ministère de la Santé et ne compte pas faire partie du groupe de travail qui se réunira dans 15 jours. Il exige une rencontre avec le ministre de la Santé qui «constitue une garantie, pour nous, à propos de ses déclarations faites à l’APN», nous confie le président du CNOP, Noureddine Mettioui. Il a fait savoir qu’une troisième demande d’audience a été déposée hier au ministère de la Santé.