Le projet sera livré en 2024 : L’unité de dessalement de l’eau de mer d’Oran alimentera 5 wilayas

28/10/2023 mis à jour: 16:10
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En réponse aux questions des parlementaires le 26 octobre, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a affirmé que la station de dessalement de l’eau de mer en cours de réalisation à Cap Blanc (Oran) contribuera à l’amélioration de l’approvisionnement des habitants de la wilaya et de quatre autres wilayas de l’ouest du pays. 

Il s’agit de Mascara, Relizane, Aïn Témouchent et Tiaret. Le projet, qui a démarré en 2022 et d’une capacité de production de 300 000 m3 par jour, vient s’ajouter aux stations d’El Mactaâ (500 000 m3 par jour) et Kahrama (90 000 m3 par jour). Avec un taux d’avancement des travaux de l’ordre de 24%, cette installation sera livrée fin 2024. 

D’autres stations  de la  même capacité sont en construction à Alger-Ouest (Fouka), El Tarf, Boumerdès et Béjaïa.  «En attendant la réception de ces stations à la fin 2024, comme tracé par le gouvernement, des taux de progrès distincts y sont enregistrés», a précisé le ministre. Toujours concernant la disponibilité des ressources hydriques, le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal, a réaffirmé l’engagement de son secteur à accompagner le monde agricole. Il a souligné dans ce sillage que son département consacre annuellement 70% des ressources en eau mobilisées aux activités agricoles. 

«Le secteur de l’hydraulique joue un rôle pivot dans l’accompagnement de l’agriculture et des agriculteurs, notamment en matière d’approvisionnement en eau d’irrigation, surtout au regard des perturbations et des changements géostratégiques que connaît le marché mondial des produits alimentaires, d’où la nécessité d’œuvrer pour atteindre la sécurité alimentaire», a indiqué devant les députés M. Derbal. Et de relever l’importance du nombre d’autorisations de forage de puits accordées chaque année aux agriculteurs. 

En raison de la sécheresse persistante, il est passé de 6000 en 2020 à 13 000 en 2021 et à plus de 26 000 en 2022.  A noter aussi que les eaux souterraines exploitées à 35 à 40%, il y a cinq ans, représentent aujourd’hui un taux d’exploitation de 60%.
 

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