I- Le réchauffement climatique a touché l’ensemble de la planète. Il s’accroît à un rythme accéléré. Selon un étude publiée, dans une revue internationale, sur les sciences de la terre, le 5 juin 2024, le monde va se réchauffer désormais plus rapidement, ce qui demeure plus ou moins un signe très inquiétant. Selon cette étude, l’écrasante majorité de cette surchauffe, soit 90%, est liée aux activités humaines et les 10% restants sont causés par la variabilité naturelle du climat.
Selon toujours cette étude, le taux élevé de réchauffement n’est pas surprenant étant donné que les émissions de gaz à effet de serre restent très élevées alors qu’il faudrait qu’elles baissent. Selon toujours cette étude, les émissions de gaz à effet de serre sont provoquées par la combustion d’énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) qui comptent 70% du total. Cette hausse des émissions a entraîné, selon toujours cette étude, une augmentation de la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère à des niveaux inédits. On assiste, actuellement, partout dans le monde, à des conséquences, en cascade, des causes liées au réchauffement climatique : pertes humaines, déplacement des populations, sécheresse. Les zones affectées par les aléas climatiques grandissent, chaque année, et constituent indéniablement une croissance des risques. Pour enrayer le dérèglement climatique, les années à venir semblent difficiles.
La diplomatie climatique est importante mais elle fonctionne, malheureusement, à petits pas. Beaucoup de pays se sont engagés à limiter le réchauffement climatique mais l’engagement, dans ce sens, n’est, malheureusement, pas contraignant. II- Les conflits. Le monde est partout fracturé. Tous les indicateurs sont au rouge. Sans faire le lit de la théorie du chaos, le monde est passé, aujourd’hui, de l’exclusion à la guerre. On assiste, actuellement, un peu partout, dans le monde, à une augmentation des conflits, en Ukraine, en Afrique, en Palestine et à l’épuisement des interventions permettant de limiter ces conflits et à l’incapacité et à l’absence de volonté, de certains Etats membres du Conseil de sécurité, à dissuader leurs alliances traditionnelles, à plus d’influence sur le processus de paix.
Une bonne partie de l’Europe a une vision qui puisse garantir une paix durable, mais il manque, pour cela, un peu de courage pour l’utiliser. L’administration américaine est prise, malheureusement, dans un dilemme, entre les valeurs prônées et les intérêts défendus. Le système onusien est, aujourd’hui, bloqué, par les dissensions entre membres du Conseil de sécurité, mais également par les intérêts et les visions divergentes des Etats membres. III-L’interventionisme économique- On assiste, actuellement, un peu partout, dans le monde, à l’insertion plus grande des Etats pour stabiliser les économies.
Dans la plupart des pays de la planète, des mesures importantes sont prises, pour ralentir l’inflation, visant essentiellement à résoudre le resserrement des politiques monétaires. Beaucoup de pays de la planète ont mis suffisamment l’accent sur l’assainissement des finances publiques et un frein sur l’endettement public. Face à des faiblesses structurelles, pas mal de pays de la planète ont appliqué des réformes ciblées afin de renforcer la croissance de la productivité et la viabilité de la dette.
On enregistre, actuellement, un peu partout, dans le monde, un léger recul de l’inflation, à un ralentissement de la croissance, à une reprise lente de l’emploi et à une certaine adaptation des populations au réchauffement climatique.
CONCLUSION : Il n’y a aucune raison de ne pas s’inquiéter de ce qui se passe, actuellement, dans les espaces environnemental, politique et économique, il est, cependant, important que tout le monde s’y mette pour réduire le rythme du réchauffement climatique, pour stabiliser davantage l’environnement économique et pour façonner, autrement, les relations internationales.
Par Ammour Benhalim ,
Ancien cadre supérieur à la Banque d’Algérie