L’arbitre gabonais Pierre Atcho a donné le coup d’envoi de cette demi-finale retour à 20h précises. La première minute de jeu a failli apporter du nouveau au tableau d’affichage.
Et pour cause. Acculés par les joueurs usmistes dans leurs derniers retranchements dès l’entame, un défenseur du Mimosas commet un fauchage en règle sur Mahious non vu par l’arbitre et non capté par la caméra de la TV mettant celui de la VAR dans un véritable dilemme.
Comment cela ? Le ballon était dans la surface de réparation de l’ASEC au moment où l’attaquant de pointe Aymen Mahious rodait dans la surface de réparation sans ballon et tout à coup sentant que le cuir allait lui être passé, il fut fauché par un défenseur par derrière. Le directeur du jeu n’y a vu que du feu. La défense de Mimosas met le ballon en touche. Sentant ou plutôt voyant qu’il y avait quelque chose de louche, l’entraîneur Abdelhak Benchikha empêcha son joueur de remettre le ballon en jeu pour permettre une analyse de la dite action au niveau de la VAR avant la reprise.
Que s’est-il passé au niveau de la régie de réalisation du match pour qu’une action de cette importance (qui aurait pu être déterminante pour l’issue du match si d’aventure les joueurs de l’USMA n’avait pas réussi les deux buts de Bousseliou (28’) et de Belkacemi (80’) ?) n’ait pu être revisitée par la salle de la VAR ?
A moins que l’action n’était pas prise sur le terrain ! Car devant l’arrêt des joueurs de l’USMA demandant à l’arbitre d’attendre un signal de celui en charge de la VAR, l’arbitre ayant attendu un moment avant d’être conforté de continuer en l’absence de clarté et de visibilité de la dite action objet de litige. Comment est-il possible qu’une action de jeu litigieuse de cette importance capitale pour une confrontation de demi-finale intervenant à la 1re minute de jeu soit passée sous silence sans qu’elle soit «commentée» ou «analysée» ?
Le tort est quelque part. Pourquoi alors on focalise sur l’intervention de la VAR pour résoudre les injustices commises et rétablir les droits consommés par erreur arbitrale au moment où l’action sur le terrain n’était pas prise (?!!) comme il le faut techniquement ?