Dans un décor tant sur le terrain que sur les gradins lequel fut féérique, donnant l’opportunité au 5 juillet, ce temps sportif olympique avec son sens historique mythique, de s’orner de son plus bel habit multicolore dans toute sa pluralité logistique en fêtant une journée (5 juillet) hautement symbolique avec une affiche fantastique, le tout marqué par la présence hautement significative du Président de la République.
La Fédération a également tout fait pour faire signer publiquement le protocole de fair-play en concoctant une entrée des deux premiers gestionnaires de ces deux clubs (Hakim Hadj Redjem et Mahdi Rabhi) la main dans la main traversant le long du terrain en saluant leurs fans sur les gradins.
Même la présentation des maillots de ces deux grands clubs, tout comme il se fait à l’Euro, sur la pelouse a donné un aperçu sur la capacité organisationnelle algérienne. Le coup d’envoi fut à l’avantage des Belouizdadis.
La 1re faute accordée au MCA. La prise en main et la démarche arbitrale prônée de Ghorbal pour cette finale furent salutaires et même exemplaires pour avoir dominé les débats sur le plan disciplinaire en ayant imposé un cachet autoritaire.
Une dispute de balle au centre du terrain a failli tourner à la bagarre. Des pieds se sont mêlés aux mains pour accaparer le cuir. Cela fut traduit à la 19’ de jeu, Ghorbal a pris ses responsabilités avec promptitude en infligeant 3 avertissements d’un seul coup de manière à prévenir tout dépassement.
La 42’ fut le tournant par l’ouverture du score pour le Chabab. Chouaib Keddad ayant repris d’une tête une balle suite à un corner. Aucun retour à la VAR pour la 1re mi-temps. En seconde période, l’arbitre a commencé par avertir Bouras pour un geste déplacé sans ballon.
Excités, nerveux et contestataires, les coéquipiers de Djamel Benlamri, chargés émotionnellement étaient plus occupés par les décisions (du reste justifiées) de l’arbitre que de leurs adversaires.
D’ailleurs Benlamri fut averti en fin de la 2e mi-temps. 5’ furent décomptées comme temps additionnel au bout desquelles aucun fait nouveau n’avait changé la physionomie de cette finale. En somme, cinq avertissements mérités pour cette finale. L’arbitre Ghorbal en dirigeant sa deuxième finale de Coupe d’Algérie n’a aucunement influé son issue avec une tactique arbitrale bien conçue.