L’arbitre sénégalais Daouda Gueye (faisant partie du gotha des arbitres africains élite A) a donné le coup d’envoi de la confrontation (aller) sur une excellente pelouse mais devant un public clairsemé.
Même jouant à domicile, le Club constantinois a réellement souffert devant l’agressivité avec laquelle les Rwandais avaient joué. Ces mêmes Rwandais contestaient par gestes et paroles toutes les décisions de l’arbitre sifflées (justes et justifiées) en leur défaveur.
Les Clubistes ont marqué à deux reprises, un but par mi-temps, lesquelles réalisations ne souffrant d’aucune contestation. D’abord la première réalisation sur penalty (44’) plus qu’évident accordé, il est vrai, avec quelques secondes de retard.
La faute fut commise par le défenseur N°15 sur l’attaquant Zakaria Benchaa par une poussée franche d’une main tendue dans le dos de son vis-à-vis en pleine surface de réparation. Le deuxième but fut l’œuvre du nouveau transfuge nigérian Tosin Omoyelle après un travail collectif remarquable sur le flanc gauche (78’). La démarche des visiteurs était claire dès l’entame de la partie.
Les joueurs rwandais avaient préconisé la tactique de se cantonner derrière tout en procédant par des contres rapides, le tout accompli avec agressivité pour faire peur à leurs adversaires du jour.
En dépit de quelques cartons jaunes justement notifiés aux joueurs rwandais et un rouge pour le défenseur central N°5 (juste après la seconde réalisation du CSC pour agression sur Belhocini), la démarche de l’arbitre était hésitante et manquait de sévérité par rapport à l’agressivité affichée par les Rwandais, et ce, en application des directives formelles de la FIFA relatives à combattre le jeu agressif et les contestations des décisions arbitrales avec véhémence.