Le premier choc des demi-finales de la Coupe d’Algérie a opposé les deux doyens des clubs algériens, en l’occurrence le Mouloudia d’Alger et le Club constantinois, pratiquement le leader et son dauphin en championnat.
La confrontation a été programmée au stade Miloud Hadefi d’Oran sur sa pelouse magnifique, le tout caractérisé par une retransmission TV avec une touche artistique. Suite à des situations litigieuses, l’équipe d’arbitres, conduite sur le terrain par Lahlou Benbraham, a eu recours à plusieurs reprises à la VAR. Tant mieux pour la régularité sur le plan de la justesse des décisions arbitrales de cette confrontation capitale. Comme ça, le club qualifié à la finale ne le sera pas suite à une erreur de jugement arbitral.
Avant l’entame, à signaler la bonne initiative prise par les organisateurs appuyée par les dirigeants et traduite par une photo d’ensemble des joueurs des deux clubs prise pour véhiculer un message de «paix» initiateur et moralisateur à leurs supporters respectifs.
Ce match décisif s’emballa dès la 4’ de jeu. L’arbitre Benbraham suspecta un contact physique sur une balle aérienne dans la surface de réparation du Mouloudia entre le défenseur Hamidi et l’attaquant du CSC Dib. Sans hésitation aucune, il accorda le penalty. Ladite action fut analysée au niveau de la cabine de la VAR dirigée par Ghorbal. Ce dernier appela l’arbitre directeur à revoir l’action objet du litige sur l’écran au bord du terrain.
Le contact était normal. Benbraham se ravisa en annulant la sentence. La 20’ de jeu apporta du nouveau au score en faveur du club constantinois. Le néo-international, le défenseur central Mohamed Amine Madani, en position d’attaquant, profita d’un mauvais renvoi de la défense algéroise et, du plat du pied gauche, met la balle hors de portée du gardien Abdelatif Ramdane. Le premier hors-jeu de la partie fut sifflé à la 22’ de jeu contre l’attaque du CSC (retour de position de hors-jeu de Temine). Le premier avertissement fut notifié au joueur du CSC Messala (38’) pour une faute sur Naidji. 5 minutes furent rajoutées comme temps additionnel de la première période.
D’entrée de jeu, Benbraham fut rappelé une deuxième fois à revoir une sanction (avertissement) notifiée au défenseur Miloud Rebiai, suite à un tacle sur Belaili. Pas de changement de la sentence prononcée précédemment. 68’, Quattara égalise pour le Mouloudia sur le côté de l’assistant Mokrane Gourari. Avant la remise en jeu, la VAR intervient (Asma Feriel Ouahab) pour signaler une position de hors-jeu du buteur.
Un but blanc. La 79’ porta du nouveau au tableau d’affichage sans aucune réserve cette fois tellement la réalisation fut limpide. Zougrana, à l’entrée des 16,50m, du pied gauche, égalisa pour son équipe. 84’, un geste sportif de la part du MCA en remettant la balle d’une rentrée de touche au CSC, après un arrêt de jeu provoqué suite à la blessure du capitaine Dib. 6 minutes furent rajoutées comme temps additionnel. A la 101’ des prolongations, l’attaquant Ouattara marque un but qui fut d’abord validé par l’assistant Gourari et Benbraham, mais annulé encore une fois par la VAR pour une position de hors-jeu du buteur.
A la 117’, le capitaine du Mouloudia, Ayoub Abdellaoui, marque le deuxième but pour son club synonyme de qualification à la finale.
En somme, une demi-finale avec des faits saillants où 7 cartons jaunes furent notifiés, un penalty ainsi que deux buts justement refusés suite à l’intervention (judicieuse et salutaire) de la VAR qui devient impérative pour notre football, et ce, pour la régularité et la réparation éventuelle des décisions prises par erreur par les arbitres sur le terrain.