Le coin du referee / Le dérapage de Paqueta, le silence de la CFA

28/04/2024 mis à jour: 01:30
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La conférence de presse d’avant-match de la deuxième demi-finale de la Coupe d’Algérie 2024 entre l’USMA et le CRB nous a fait découvrir une attitude pour le moins étonnante sous une trame provocante et même humiliante lors de la prestation de l’entraineur du Chabab de Belouizdad, le Brésilien Marcos Paqueta (66 ans). 

Ce technicien avait pleinement le droit de critiquer (ou encenser) son équipe, ses joueurs, son staff dirigeant et même l’environnement de ce grand club populaire à l’histoire truffée de titres.

 En revanche, il n’avait pas le droit de porter des jugements de valeur se rapportant à la compétence des arbitres algériens et plus grave encore à la gestion de la Commission fédérale des arbitres de la FAF. Depuis cette conférence où ce technicien avait déclaré que l’arbitre Lotfi Bekouassa désigné par la CFA/FAF n’était pas celui qui devait être désigné pour la demi-finale et en contestant le choix souverain de cette commission, les observateurs attendaient vainement la réplique de ladite commission fédérale des arbitres. 

Aucun communiqué (au moins pour recadrer ce technicien) de la CFA, ni convocation au niveau de la Commission de discipline. Sur quelles bases, le technicien brésilien du Chabab avait-il conclu que la CFA s’était trompée en désignant l’arbitre Lotfi Bekouassa, car pour lui, il n’était pas à la hauteur de cette noble mission de direction. 

Pourtant, la Commission de discipline de la LNF ne laissait passer aucune déclaration (en amont et en aval) accusant l’arbitrage ou mettant en doute sa neutralité en convoquant l’accusateur pour donner les raisons l’ayant poussé à faire ce genre de déclaration. Raison de plus pour le cas de Paqueta lequel ayant sorti son clash bien avant le match. 

Pourtant, concernant cette désignation de l’équipe arbitrale dirigée par Lotfi Bekouassa et après coup à la lumière de sa prestation, ce dernier n’a à aucun moment tenu rigueur à ce technicien, ni à son staff, ni encore moins à ses joueurs qu’aura duré (120 minutes) cette palpitante demi-finale. Naturellement, l’arbitre n’avait aucunement, ni le droit de tenir rigueur à quiconque l’ayant accusé avant, pendant ou après sa prestation. Personne ne pourra affirmer que la CFA et l’arbitre international Lotfi Bekouassa, ses assistants n’avaient pas eu écho du dérapage (fortement médiatisé avec langage appuyé d’image) de la part du technicien Paqueta. 

Ce n’était pas une déclaration faite à chaud après une défaite ou une élimination. A moins que le driver Paqueta voulait mettre sous pression l’équipe arbitrale désignée pour la direction de ce choc des demi-finales entre voisins ? Ou bien voulait-il orienter les regards vers la production de l’arbitre Lotfi Bekouassa (pour l’avoir nommément cité) pour se dérober de ses responsabilités en préparant l’environnement du club en cas d’élimination ? L’ancien joueur que fut Marcos Paqueta, reconverti comme entraineur, avec la somme d’expérience cumulée de par le monde du football où il a eu à bosser, aurait pu faire l’économie de ce dérapage en attaquant gratuitement un arbitre et la gestion d’une commission souveraine, avant même le déroulement de la confrontation. 

Pour rappel, lors de sa direction de cette décisive confrontation Bekouassa avait accordé un penalty pour le CRB à la 52’ (faute commise sur Khacef par Ateba), n’était l’intervention de la VAR qui avait suspecté au préalable une position de hors-jeu de Khacef. Un avertissement fut également notifié à l’entraineur Paqueta pour avoir (trop) contesté les décisions des arbitres à partir de la ligne de touche.   

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