Rappel des faits ayant précédé la désignation de l’arbitre éthiopien Bamlak Tessema à l’effet de diriger la troisième journée du groupe D des qualificatifs à la Coupe du monde 2026 devant opposer l’Algérie à la Guinée.
Un match à six points. La FIFA avait accepté la doléance de la FAF en lui réservant une suite favorable en retirant la première désignation de l’arbitre directeur et du quatrième arbitre. Après les changements opérés, c’est celui ayant dirigé la confrontation de jeudi dernier sur la pelouse du stade Nelson Mandela. Conscient de l’importance de respecter l’horaire fixé pour le coup d’envoi, l’arbitre Tessema a donné le premier coup de sifflet pour l’entame à 20h précises. Les Verts avaient hérité du coup d’envoi.
La première faute fut sifflée en faveur de Bentaleb au centre du terrain. Au vu de certains tacles exécutés par les Guinéens, la tendance du match allait se jouer sur le terrain de l’engagement physique, voire de l’agressivité. Ce à quoi nos capés n’avaient pas répondu par la pareille. C’était clair. Il y avait, d’un côté, de l’agressivité et en face de la naïveté. L’arbitre Tessema bien en jambes (avec une course militaire particulière en élévation de genoux et mains sur la poitrine) et surtout bien placé avec une bonne analyse.
Laquelle démarche lui avait permis de siffler toutes les fautes commises. Il a, cependant, raté une seule intervention pour n’avoir pas vu le contact. Sinon, la chute de Youcef Attal, à la 11’ de jeu, dans la surface de réparation adverse ne méritait aucune intervention de l’arbitre. C’était même assimilé à de la simulation. Tout comme les deux revendications des joueurs des Verts (43’ et 44’) et même du public acquis totalement à la cause des siens (à quelques minutes de la fin) où des tirs vers les buts adverses avaient certes percuté les mains de joueurs guinéens seulement voilà, lesdites mains étaient dans une situation régulière.
Donc du point de vue règlement, il n’y avait pas de faute. L’arbitre avait comptabilisé 3’ comme temps additionnel. La 2e mi-temps fut riche en faits saillants. Les Guinéens, maitres du jeu depuis le premier half, ouvrent logiquement le score (50’) par le n°14. Aucune réserve sur la réalisation.
Les Verts reviennent dans le match suite à l’égalisation de Benrahma. Son lob percute la transversale, le ballon revient en jeu sur le pied d’un défenseur qui accompagne le cuir dans ses filets. Là également aucune entorse aux lois du jeu. De même pour le break des Guinéens suite à un tir en coin de loin.
Côté gestion disciplinaire, l’arbitre éthiopien a distribué 5 avertissements tous justifiés (2 aux Algériens et 3 pour les Guinéens). 10’ furent ajoutées comme temps additionnel. En somme, l’arbitrage de Tessema Bamlak n’a rien laissé comme contours pouvant valoir, à ceux qui ne veulent pas voir et ne rien croire, une quelconque échappatoire.